Ces appuis ont accompagné la création des startups et entreprises comme la banque de l’université de Buea, les imprimeries des universités de Bamenda et de Dschang, l’entreprise Magister Advise Sarl de l’université de Yaoundé II, l’usine de traitement laitier de l’université de Ngaoundéré entre autres.

Le ministère en charge des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa) a investi environ 300 millions FCFA en 2024 pour la mise en place des accords d’accompagnement à l’incubation entrepreneuriale.

Il s’agit notamment au Collège of Technology de l’université de Buea, à l’institut universitaire des technologies du bois de Mbalmayo, à l’école normale supérieure de l’enseignement technique de l’université d’Ebolowa, l’université de Yaoundé II et à la faculté d’agronomie et des sciences agricoles de l’université de Dschang entre autres.

Selon l’information contenue dans le journal Cameroon Business Today, ces appuis ont accompagné la création des startups et entreprises comme la banque de l’université de Buea, les imprimeries des universités de Bamenda et de Dschang, l’entreprise Magister Advise Sarl de l’université de Yaoundé II, l’usine de traitement laitier de l’université de Ngaoundéré entre autres.

Pr Henri Ngoa Tabi : « Aujourd’hui, les universités ont décidé de changer de paradigme »

Pour l’économiste, on reproche aux universités de ne pas former à l’emploi mais surtout de donner des diplômes à des jeunes qui ne savent rien faire.

« Aujourd’hui, les universités ont décidé de changer de paradigme. L’objectif n’est plus seulement de former des diplômés mais d’aider les étudiants à apprendre un métier afin de pouvoir s’insérer dans le milieu socioprofessionnel. L’engouement des jeunes pour les filières plus professionnelles est donc encouragé dans cette optique compréhensible.  

Le plus important n’est pas d’avoir un diplôme mai bien une formation, apprendre un métier et être créateur d’entreprise. On reproche aux universités de ne pas former à l’emploi mais surtout de donner des diplômes à des jeunes qui ne savent rien faire.

Afin d’améliorer le lien université-entreprise, les universités et les entreprises devront multiplier des lieux d’échanges, savoir s’écouter pour que l’université forme les étudiants en fonction des besoins des entreprises.

Mais aussi, pour que les entreprises apportent leur part dans cette formation en accueillant plus souvent les étudiants en stage et en ayant des moments des journées portes ouvertes pour se faire connaitre par les étudiants. Ceci va faciliter les choix de métiers des étudiants et surtout, les étudiants pourront mieux connaitre les entreprises et les métiers ».

Source : Cameroon Business Today.

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