Une concertation des acteurs de la chaîne de valeur gazière se tient actuellement à Yaoundé sous l’initiative de l’administrateur directeur-général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
Confirmer l’adhésion des membres fondateurs et encourager de nouveaux partenaires à rejoindre l’Association camerounaise du gaz (ACG), mettre en place des commissions permanentes qui porteront les réflexions et les projets concrets et surtout préparer avec rigueur la prochaine assemblée générale élective pour redynamiser la gouvernance.
C’est l’objectif des travaux de concertation des acteurs de la chaîne gazière pour la relance des activités de l’ACG tenus ce mercredi 24 septembre 2025 à Yaoundé, sous l’initiative de Adolph Moudiki (photo), administrateur directeur-général de la Société national des hydrocarbures (SNH).
Créée il y a une vingtaine d’année, l’ACG s’est voulue un cadre de concertation et de synergie entre les différents acteurs de la chaîne gazière au Cameroun. Elle a pour mission essentielle d’accompagner et de stimuler le développement de l’industrie gazière nationale depuis l’exploration et la production jusqu’à la distribution, en veillant à ce que ce secteur stratégique contribue pleinement à la croissance économique des populations.
Magloire Ndozeng, conseiller numéro 1 à la SNH a expliqué à la presse que cette association créée depuis 2005 a normalement fonctionné jusqu’en 2009 avant de voir ses activités ralentir. « Les activités de l’association sont restées en sommeil durant de longues année, pourtant, le contexte national et international actuel, marqué par des défis énergétiques croissants, des mutations géopolitiques majeures et une transition énergétique qui oblige tous les pays à repenser leurs politiques nous interpelle et nous oblige à agir » a expliqué Magloire Ndozeng.
Ce dernier a également indiqué que cette relance permettra de fédérer les efforts des acteurs publics et privés, de stimuler l’innovation et de renforcer la place du gaz dans l’économie camerounaise. La relance des activités de cette plateforme fournira également une crédibilité pour accompagner les réformes, promouvoir les bonnes pratiques, défendre les intérêts de la profession et surtout attirer de nouveaux investisseurs.
« Nous n’avons pas encore un plan d’actions mais l’urgence est de mettre en place le bureau exécutif de l’association. Comme membres devant constituer le futur bureau, c’est les tous acteurs de chaîne de production gazière à partir de l’exploration, la production, le transport et la distribution et toutes les sociétés pétrolières à l’instar de la SNH, Perenco, la Société nationale de raffinage (Sonara), gaz du Cameroun, La Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) entre autres » a indiqué Magloire Ndozeng.
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