Le prêt de la Banque mondiale permettra d’augmenter la capacité d’approvisionnement et de réduire les risques liés aux maladies hydriques.
Améliorer l’accès des populations aux services durables d’eau, d’assainissement et d’hygiène à l’horizon 2035 et de renforcer la performance et la transparence dans la gestion des finances publiques. C’est l’objectif du projet de sécurisation des ressources en eau et d’amélioration de l’accès aux ouvrages et services d’eau potable et d’assainissement au Cameroun (Sewash), un projet d’une enveloppe de 550 milliards FCFA.
En effet, le 11 septembre 2025, le président la République Paul Biya a signé un décret habilitant Alamine Ousmane Mey, ministre en charge d l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) à signer avec l’Association internationale de développement (IDA), un accord de prêt d’un montant d’environ121,3 milliards FCFA pour le financement dudit programme.
A travers Sewash, le Cameroun envisage d’augmenter sa capacité d’approvisionnement en eau potable, réduire les risques de maladies hydriques, de renforcer la sécurité hydrique, d’améliorer la santé publique et les conditions de vie des populations locales, renforcer les capacités institutionnelles pour la gestion durable des ressources en eau tout en contribuant au développement durable.
En effet, selon ls chiffres de l’Institut national de la statistique (INS), seulement 29% des ménages camerounais bénéficient d’un accès au réseau public de distribution d’eau. La Cameroon Water Utilities (Camwater), société publique chargée de la production et distribution d’eau potable, reconnaît quant à elle perdre 53% de sa production en raison de fuites et de branchements non autorisés.
Selon les mêmes données, 40% des ménages dépendent principalement de forages et de puits à pompe. Viennent ensuite les puits protégés (17%), les puits non protégés (14%) et les sources protégées (10%), cette dernière solution présentant des risques sanitaires non négligeables.
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