Le candidat de l’Union des mouvements socialistes était face à la presse hier samedi 23 août 2025 à Yaoundé.
Pierre Kwemo, candidat investi par l’Union des mouvements socialistes (UMS) pour la présidentielle du 12 octobre prochain, était face à la presse nationale et internationale hier samedi 23 août 2025 à Yaoundé. Pendant plus de deux heures d’horloge, Pierre Kwemo a entretenu les hommes de médias et les militants de l’UMS sur son offre politique, qui s’appui sur quatre axes essentiels.
Le premier axe de son offre politique porte sur la dignité du travailleur. Ici, le candidat de l’UMS entend mettre l’accent sur les services essentiels de base à l’instar des écoles et des hôpitaux. Ensuite, « la démocratie réelle ». Pierre Kwemo veut une réforme en profondeur du processus électoral afin de garantir l’égalité de chances entre les candidats, lors des échéances électorales. La reconnaissance d’un statut clair pour les partis dit de l’opposition.
Le troisième volet de son offre politique porte sur la souveraineté économique. Ici, le candidat pense la souveraineté économique passe d’abord par consommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons. « Nous devons protéger nos industries et nos ressources tout en investissant massivement dans l’éducation et l’innovation » a-t-il indiqué.
Le quatrième pilier porte sur la solidarité nationale. Le candidat de l’UMS compte mettre en place une politique qui va préserver l’unité nationale et la paix. « Ces quatre piliers ne sont pas des slogans mais plutôt des engagements mesurables adossés à un contrat de réformes concret que je présenterai dans les prochains jours » a indiqué le candidat de l’UMS.
Pierre Kwemo : « Le candidat Maurice Kamto ne s’est jamais rapproché de moi pour une quelconque investiture »
Entre le dépôt de votre candidature à Elections Cameroon et cette conférence de presse, on ne vous a pas beaucoup vu sur les réseaux sociaux.
Les élections majeures comme celles-ci ne se préparent pas à travers les réseaux sociaux. Nous ne sommes pas encore sur les réseaux sociaux parce que nous travaillons encore sur le terrain. Le moment venu, nous allons publier le résultat de ce travail sur les réseaux sociaux. Une élection comme celle-ci demande de faire une longue campagne de proximité et se fait souvent hors caméras et en dehors des réseaux sociaux.
Est-il possible pour vous de rallier un autre candidat le moment venu, si les circonstances l’exigent ?
Je ne voudrais pas faire ici le procès de la coalition. Cette coalition est en marche depuis la convocation du corps électoral. Nous avons travaillé d’arrache-pied depuis cette convocation du corps électoral et date, nous constatons que rien ne se dégage et il n’y a pas de candidat consensuel ou de la coalition. Peut-être que le retard accusé par les membres de cette coalition est la cause.
La coalition c’est d’abord la familiarité, c’est l’amitié. On ne peut pas se faire des amitiés en deux ou trois mois, c’est difficile. Pour le moment, l’opposition s’observe et il y a encore beaucoup de choses à régler. Néanmoins, si les 11 candidats de l’opposition ont la même vision, rien ne nous empêche que 10 se rangent derrière un autre candidat afin de renverser la vapeur au soir du 12 octobre prochain.
Certaines informations font état de ce Maurice Kamto, candidat déchu du Manidem pour la présidentielle de 2025 vous aurait contacté pour une investiture sous les couleurs de l’UMS. Que répondez-vous à cela ?
Le candidat Maurice Kamto ne s’est jamais rapproché de moi pour une quelconque investiture et même ça avait été le cas, il aurait fallu qu’il prenne d’abord la carte du parti de UMS être candidat. Je suis dans une plateforme de révision du Code électoral avec le professeur Maurice Kamto depuis plus de 5 ans. Et en 5 ans je peux vous dire que ce sujet n’a jamais été abordé entre lui et moi.
Peut-être aussi qu’il n’a pas voulu se rapprocher d’un parti politique dont le président n’est pas de la même région que lui. D’ailleurs, nous construisons ce parti politique avec le peu de moyens dont nous disposons. Nous ne marchandons pas notre parti. S’il fallait marchander avec notre parti politique, nous l’aurions fait lors de la présidentielle de 2018 lorsque nous n’avions pas présenté de candidat. A cette époque, nous n’étions pas bien implantés sur l’ensemble du territoire national.
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