Le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) s’est ainsi exprimé lors du lancement du Projet de développement de la chaîne de valeur riz pour la période 2023-2030.
Ce projet va contribuer à la production du riz et à la mécanisation de notre agriculture parce que c’est un projet qui permettra aux producteurs de bénéficier d’un certain nombre d’assistances en termes de mécanisation, de semences améliorées et de stratégies appropriées pour améliorer les productions. Il y aura des équipements socioéconomiques qui seront construites telles que les routes pour faciliter l’accessibilité aux zones de production, des adductions d’eau, des magasins, des centres de santé, la réhabilitation de certaines écoles dans les zones du projet.
Ce projet projette surtout la mise en place d’une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles par des fonds qui leurs seront alloués lorsqu’ils vont présenter leurs projets. Ce qui va également contribuer à l’amélioration de l’employabilité et de la production en chaîne de valeurs. C’est un projet vraiment complet qui nous permettra d’augmenter les surfaces irriguées de l’ordre de 7 000 hectares et de capaciter les paysans pour que notre production rizicole puisse être au-delà de notre demande à l’horizon 2030.
Surtout, réduire les importations. Notre objectif c’est avec les autres projets tels que Viva Logone, Viva Bénoué, les projets Planut (Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique Ndlr) et Padfa II ( Projet d’appui au développement des filières agricoles Ndlr) d’arriver en 2030 à produire 750 000 tonnes de riz largement au-dessus des besoins nationaux.
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