Malgré la hausse des coûts de production qui affecte de nombreux éleveurs, la production de volaille a quant à elle continué de croître en 2024, atteignant environ 200 000 tonnes, soutenue par des programmes de vaccination et de formation des éleveurs.

Les secteurs de l’élevage et de l’agriculture au Cameroun sont en proie à plusieurs difficultés : le manque technologie adaptée, l’accès aux ressources, la formation des producteurs et l’accès aux intrants.

« En 2024, la production de maïs reste l’une des plus importantes productions avec une estimation de 2,5 millions de tonnes, soutenue par l’utilisation accrue des semences améliorées et des techniques agricoles modernes. La production du riz est en hausse, atteignant environ 300 000 tonnes grâce à des projets gouvernementaux et des investissements dans les infrastructures d’irrigation. Le manioc continue d’être une culture de base, avec une production estimée à 4 millions de tonnes, bénéficiant de programmes de formation et de soutien aux petits agriculteurs » explique Elisabeth Puefo, présidente régionale de la délégation de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef) dans les colonnes du journal Cameroon Business Today.

Ces différentes productions selon elle ont été influencées par des effets des changements climatiques qui ont négativement impactés la production avec des pratiques agricoles qui demeurent majoritairement traditionnelles, ce qui limite la productivité et augmente la pénibilité du travail.  

Comme solutions à ces difficultés, la Capef propose de mieux gérer l’accès des intrants aux producteurs agropastoraux, les conflits entre ces acteurs, les difficultés de conservation et d’écoulement des produits entre autres. Néanmoins, à en croire les chiffres de la Capef, le cheptel bovin a enregistré une hausse de plus de 5% au cours de l’année 2024 et estimé à 6 millions de têtes.

Malgré la hausse des coûts de production qui affecte de nombreux éleveurs, la production de volaille continue de croître, atteignant environ 200 000 tonnes, soutenue par des programmes de vaccination et de formation des éleveurs. « La production porcine qui a fait face à la peste porcine judicieusement combattue par l’Etat qui était aux côtés des acteurs du secteur en permanence était estimé en mi-2024 à 150 000 tonnes » explique Elisabeth Puefo.

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