Bourse des matières premières agricoles : Le projet aux oubliettes depuis 11 ans

Luc Magloire Mbarga Atangana (ministre en charge du Commerce) et Jean Marc Anga alors directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) de l’époque avaient procédé à la signature d’un protocole d’accord pour le financement de l’étude de faisabilité, en vue de sa création.

Le projet de la bourse des matières premières agricoles au Cameroun (Cameroon commodity exchange) évoquée au Cameroun en 2014 n’est toujours pas effectif. L’étude de faisabilité dudit projet avait déjà été bouclée en septembre 2024, de même que les principaux produits à commercialiser sur cette plateforme.

 Le journal l’Economie rappelle que le 17 février de cette année-là, Luc Magloire Mbarga Atangana (ministre en charge du Commerce) et Jean Marc Anga alors directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) de l’époque avaient procédé à la signature d’un protocole d’accord pour le financement de l’étude de faisabilité, en vue de sa création. Pourtant, l’étude de faisabilité du projet n’a duré que 6 mois.

Cette infrastructure était destinée à mettre directement en contact le vendeur et l’acheteur, avec pour objectif d’établir la transparence et la fiabilité dans les transactions. Les acteurs d’une filière devaient facilement avoir accès aux informations relatives aux acheteurs ainsi que des cours des spéculations sur le marché.

Le journal indique que l’étude de faisabilité a été effectuée dans 5 régions à savoir : le Centre, Littoral, Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest. Celle-ci portait sur l’état des infrastructures, des télécommunications ainsi que des informations liées au stockage et à la commercialisation de certains produits. Eleni LLC, cabinet retenu pour la réalisation de ce projet a identifié huit produits devant être commercialisés sur cette plateforme.

Pour la première année, le cacao et le maïs ont été sélectionnés. Le sorgho, le mil et le manioc séché pour la deuxième année, l’huile de palme et le riz paddy la 3^ème année et le coton devait clôturer à la 4^ème année.  

La Rédaction

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