C’était au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 28 février 2025 à Yaoundé.
20. C’est le nombre d’organisations qui ont déjà signé le manifeste de l’Alliance pour la transition refondatrice (ATR). La conférence de presse tenue à Yaoundé ce vendredi 28 février 2025, fait suite aux travaux de la 36ème assemblée générale de l’ATR.
Lors des échanges avec la presse, Dominique Djeukam Tchameni président du Mouvement pour la démocratie et l’indépendance a réitéré que l’ATR est un cadre de dialogue, de concertation et surtout de mutualisation des partis politiques, associations de la société civile et personnalités qui souhaitent œuvrer ensemble pour la refondation du Cameroun.

Dominique Djeukam Tchameni : « Nous avons atteint notre objectif de mettre la transition et la refondation au cœur des débats »
Le président du Mouvement pour la démocratie et l’interdépendance a entre autres entretenu la presse sur les résolutions de la 36ème assemblée générale de cette plateforme.
Qu’est-ce qui justifie la tenue de cette conférence de presse ce jour à Yaoundé ?
Comme notre manifeste le prévoit, il était question d’informer a presse des résolutions qui ont été prises lors de la dernière assemblée générale et nous avons prix deux résolutions majeures. La première de ces deux résolutions était que, pour aligner la dénomination de notre alliance avec notre manifeste qui est intitulé « manifeste de la Transition refondatrice » et notre objectif qui est d’avoir une transition refondatrice au Cameroun, on s’est dit qu’au lieu d’avoir une dénomination qui dit une chose et notre objectif c’est autre chose, quand on va aligner tout cela, c’est à ce titre que nous avons décidé d’appeler notre plateforme Alliance pour la transition refondatrice. Il n’y a aucune autre explication.
A sept mois de l’élection présidentielle au Cameroun, est-ce que les objectifs de l’ATR ont été atteints ?
Le premier objectif était de mettre la transition et la refondation au cœur du débat et cet objectif a déjà été atteint. Le deuxième objectif que nous nous sommes fixés et qui a fait l’objet d’une résolution est d’avoir une masse critique d’acteurs politiques qui adhèrent à la notion de transition et de refondation. Nous allons nous y atteler et nous avons créé une commission qui est en chargée de rencontrer tous les acteurs politiques et d’essayer de la convaincre de la nécessité de la transition et de la refondation.
Nous avons pour objectif d’aller vers la population et de mener des actions d’éducation et de discussions pour leur faire comprendre l’importance de ce que nous faisons, pour qu’elle s’impliquent d’avantage dans cette bataille pour la refondation du Cameroun parce que ultimement, c’est le peuple qui va décider s’il veut arranger le Cameroun ou pas. Ce ne sont pas les partis politiques.
D’ailleurs, il n’y a que 8% des Camerounais qui sont membres des partis politiques. Ça veut dire qu’il y a 92% des personnes à qui nous disons, ne laissez pas les partis politiques confisquer la vie politique du pays. Vous avez une parcelle du pouvoir, exercez-là.

Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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