Une convention de partenariats a été signée entre cette structure et deux établissements scolaires.
La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun a signé une convention de partenariat avec le lycée technique professionnel agricole de Yagoua et l’Institut supérieur Walya.
L’accord de partenariat prévoit que les apprenants des deux établissements scolaires vont bénéficier du soutien du Projet d’Aménagement et de Valorisation des Investissements dans la Vallée du Logone (Viva-Logone). Concrètement, les élèves vont bénéficier d’une formation qui va les capaciter à encadrer les paysans dans la pratique de la riziculture, activité principale de la Semry et seront aussi formés à la mécanisation de la culture. Ledit partenariat permettra aussi aux apprenants de bénéficier des stages à la Semry et d’obtenir des bourses.
Le secteur de la riziculture s’est beaucoup développé à travers le Cameroun mais manque encore de spécialistes. Le Cameroun dépend encore largement des importations pour satisfaire sa demande nationale en riz. Les tentatives de développement de la production rizicole, amorcées depuis longtemps, ont rarement donné des résultats probants.
Les besoins en semences de qualité de riz croissent considérablement de jour en jour. Le pays reste confronté à la difficulté d’accès aux entrants (engrais et pesticides), au manque de semences améliorées, à la faible organisation des producteurs et surtout à la faiblesse des financements des activités agricoles et à l’enclavement des principales zones de production.
Dans son Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2025-2027, élaboré par le ministère des Finances (Minfi), le Cameroun ambitionne d’augmenter sa production de riz, passant de 140 710 tonnes à 460 000 tonnes. Le pays vise à tripler la production de cette céréale en quatre ans, l’une des plus consommées sur son territoire.
Pourtant, malgré les efforts visant à stimuler la production locale de riz, le Cameroun continue de dépendre fortement des importations. Entre janvier et juin 2024, le pays a dépensé près de 166 milliards FCFA pour l’achat de cette denrée, enregistrant une hausse de près de 24% par rapport à la même période en 2023.
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