Pour le président du Groupement des entreprises du Cameroun (GECAM), l’Afrique est le continent qui a le plus souffert des accords de l’organisation mondiale du Commerce avec la libre circulation mise en œuvre par l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique, de manière à dépecer les zones économiques.
« Il faut reconnaitre que l’Afrique est le continent qui a le plus souffert des accords de l’Organisation mondiale du Commerce avec cette libre circulation mise en œuvre par les continents, notamment l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique, de manière à dépecer les zones économiques. Et l’Afrique se retrouve avec une dizaine de zones économiques, une vingtaine de monnaies.
Tout ça fait beaucoup pour qu’on puisse imaginer qu’une zone de libre-échange peut vraiment être possible sur ce continent. Toutefois, il y a un certain nombre de choses à mettre en place au-delà de cette idée ingénieuse car, tout chef d’entreprise a besoin d’un marché toujours plus grand. Mais il faut pouvoir transporter les marchandises, il faut éviter que les barrières douanières soient un peu partout, bien que les Etats aient des contraintes liées à la mobilisation des recettes.
Il faut trouver le moyen de tordre le bras aux Etats par rapport aux taxes. Donc on a besoin de textes plus contraignants qui amènent les Etats à mettre de manière obligatoire un certain nombre de mesures. L’intérêt du développement commun doit être plus fort que les intérêts individuels ».
Source : Cameroon Tribune
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