C’est le secteur des BTP et matériaux de construction qui s’en sort avec le plus gros montant, représentant 51%.
En 2023, la Banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises (BC-PME) a débloqué 7 055 450 000 FCFA de crédits pour financer les activités des Petites et moyennes entreprises (PME). C’est ce qui ressort des chiffres compilés entre 2018 et 2023 par le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa) et de la BC-PME elle-même.
Selon les proportions accordées par la BC-PME aux différents secteurs d’activités en 2023, le secteur agro-industrie/aviculture occupe seulement 1% des financements. Coton-textile-cuir (1%), énergie (1%) et autres (1%) tandis que les forêts et bois occupent 2% de l’enveloppe. Les services, TIC et TCC viennent en deuxième position avec 43% de l’enveloppe contre les BTP/MC qui occupent la première place avec 51% de cette enveloppe.
Les subventions aux structures d’encadrement des PME ont également été listées sur la même période. L’Agence de promotion des PME (APME) a bénéficié de 144 783 000 FCFA, contre 350 millions FCFA pour le Programme intégré de valorisation et de transformation des produits agricoles et agro-alimentaires (Transfagri).
La Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (BSTP- CMR) a bénéficié de 100 millions FCFA contre 400 millions FCFA pour les incubateurs universitaires et 700 millions pour les Collectivités territoriales décentralisées. Tout ceci pour un montant total de 1 694 783 000 FCFA. La BC-PME a pour objectif d’apporter un appui financier aux promoteurs d’entreprises, à travers l’octroi de crédits de court, moyen et long terme aux PME pour le financement leurs activités d’exploitation.
Dans une économie où les PME représentent près de 95% du tissu économique du pays, la plupart des promoteurs des PME au Cameroun éprouvent d’énormes difficultés à accéder à un crédit bancaire auprès des banques classiques. Celles-ci exigent généralement des garanties difficilement accessibles aux entrepreneurs locaux qui ne possèdent pas d’actifs immobilisés tels que les terrains et les immeubles et ne disposent que de peu de ressources.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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