Selon Dr Julien Nguinkal, Cabral Libii a le temps, la vision et la lucidité stratégique. Il n’a aucun intérêt à sacrifier son avenir politique, ni celui du PCRN, sur l’autel de rancœurs extérieures et d’agendas sans lendemain. Certains acteurs ont construit toute leur stratégie sur l’idée de l’écarter.
La proclamation des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025 appelle une analyse froide et rationnelle. Le résultat proclamé diverge de manière flagrante avec la réalité constatée sur le terrain. Il ne reflète ni la mobilisation citoyenne exceptionnelle, ni l’implantation réelle du PCRN.
Ce résultat sans rationalité politique solide s’explique davantage par une cristallisation de haine contre Cabral Libii que par un choix électoral sincère. C’est la manifestation d’une illusion collective entretenue par les adeptes du « Tout sauf Cabral », selon laquelle un diable pourrait en vaincre un autre en enfer qu’il a lui-même créé.
Dans ce contexte, il serait irrationnel de demander à Cabral de s’engager dans une guerre déjà perdue institutionnellement. Au nom de quoi devrait-il lier son destin politique à ceux qui n’ont cessé de le haïr et de le combattre ? Au nom de quoi se laisserait-il entraîner dans le chaos émotionnel voulu par ceux qui ne vivent que de confrontations inutiles ?
Cabral Libii a le temps, la vision et la lucidité stratégique. Il n’a aucun intérêt à sacrifier son avenir politique, ni celui du PCRN, sur l’autel de rancœurs extérieures et d’agendas sans lendemain. Certains acteurs ont construit toute leur stratégie sur l’idée de l’écarter.
Entrer dans leur confrontation reviendrait à lier le destin politique du PCRN aux contradictions de ceux qui n’ont jamais cru en lui. Cela ne procurerait aucun gain stratégique, ni pour le parti, ni pour le Cameroun. L’avenir du parti ne sera jamais déterminé par les contradictions de ses adversaires.
Le communiqué du 27 octobre s’inscrit dans cette ligne politique constante :
Préserver la cohérence
Maintenir l’autonomie, et même l’ambiguïté stratégique
Refuser la surenchère émotionnelle
Prendre acte d’une proclamation institutionnelle ne signifie pas reconnaître la légitimité du processus. Cela revient à refuser la théâtralisation de la défaite que certains souhaiteraient mettre en scène. S’associer à des stratégies conjoncturelles portées par des septuagénaires sans relais générationnel et sans vision d’avenir serait incompatible avec la philosophie de rupture de la Vague Orange : une transformation durable, structurée, intergénérationnelle.
Tout logiquement, la priorité se déplace donc là où les rapports de force peuvent réellement évoluer : les Législatives et Municipales de 2026. Ce rendez-vous permettra de transformer l’implantation territoriale du PCRN en pouvoir concret, utile aux populations. L’objectif est d’accroître la capacité institutionnelle d’action du parti, pour orienter efficacement les politiques publiques.
Cette posture n’est ni un retrait ni une esquive, encore moins une résignation. C’est une stratégie disciplinée, fondée sur des objectifs réalistes, atteignables et une cohérence politique constante. Elle clarifie le positionnement stratégique du Président National :
• Pas de soumission aux rancœurs extérieures
• Pas de compromission avec des aventures sans lendemain
• Une trajectoire maîtrisée, alignée sur une vision long terme
En effet, la politique n’est pas la gestion du vacarme. La politique est l’art de préserver son avenir pour être en capacité de le conquérir ou reconquérir à tout moment.
Dr Julien Nguinkal
Cabraliste, assumiste
#vagueorange
#ReussirEnsemble
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