
Depuis le mois de janvier 2025, environ 900 000 clients de Mobile Money Corporation sont sensibilisés chaque mois sur les risques de fraude. Plus de 2 000 comptes clients suspendus ont été bloqués suite aux dénonciations de fraude reçues.
Selon l’information contenue dans Cameroon Business Today, le chef de département éthique à MTN Cameroon, Yves Goudjou a révélé l’existence de plus de 10 000 réclamations liées à des fraudes potentielles et plus de 4 000 fraudes et tentatives avérées, identifiées et traitées. 3,5 milliards FCFA de pertes ont été déclarés par les clients.
« Nous disposons d’une certification GSMA qui entraine un certain nombre d’exigences. Nous assumons notre position de pionniers et de leader dans ce sens où nous pensons que les consommateurs ne doivent pas seulement être des clients mais des personnes qui sont dans un partenariat avec nous, pour lequel nous souhaitons un accompagnement dans l’éducation afin que leurs transactions soient sécurisées » a indiqué le directeur de MTN Mobile Money, Alain Nono.

E-Commerce : La Camerounaise Liliane Mitambo lance « Quicky Africa »
D L’ingénieure camerounaise Liliane Mitambo a mis en service une plateforme de réseautage et E-Commerce dénommée Quicky Africa. Développée au Michigan aux USA, la start-up vise à rapprocher les prestataires de services et les clients dans plusieurs secteurs notamment les services de transport, d’entretien, de réparation, de bien-être et de style de vie.
EcoMatin informe que la plateforme mise en ligne il y a moins d’un mois enregistre déjà plus de 500 téléchargements et 1 300 prises de contacts. Liliane Mitambo est diplômée de l’université de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua et dotée de 17 ans d’expérience dans le développement logiciel.

CEMAC : Les réserves des banques commerciales baissent de plus de 130 milliards FCFA
Entre janvier et avril 2025, les réserves brutes du système bancaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont enregistré un recul de 11%, soit 103,2 milliards FCFA pour se stabiliser à 837,3 milliards FCFA en avril. Dans son bulletin économique et statistique publié le 10 septembre dernier, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) explique que cette baisse observée avant toute opération de politique monétaire, traduit un retrait de liquidités significatif du système bancaire régional.
EcoMatin informe que le solde moyen des Facteurs autonomes de la liquidité bancaire (Falb) a été l’un des principaux moteurs de cette évolution. Le solde moyen des Falb a ainsi reculé de 19 milliards FCFA, passant à 11 210 milliards FCFA sur la période sous revue. En parallèle, les réserves obligatoires ont augmenté.

Filière lait : Plus de 305 milliards FCFA à investir
Malgré des avancées, la production nationale de lait reste encore autour de 176 600 tonnes par an, avec une progression annuelle de 2%en 2024, ce qui est encore bien loin de combler la demande nationale sans cesse en hausse.
Selon Hayatou El Hadj Souley, président de l’Organisation interprofessionnelle du lait du Cameroun, le marché de la consommation locale ; fortement demandeur justifie la forte importation de lait et des produits laitiers à un coût avoisinant globalement les 40 milliards FCFA en moyenne chaque année.
« C’est pourquoi l’Etat a lancé un vaste plan d’investissement d’environ 305,7 milliards FCFA pour atteindre une production laitière annuelle à 1,15 million de tonnes d’ici 2035, avec un chronogramme bien détaillé dans un document du ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales appelé Plan national du développement de la filière laitière du Cameroun » explique Hayatou El Hadj Souley dans les colonnes du journal Cameroon Business Today.

Dr Taiga, ministre de l’Elevage : « Le partenariat avec Bange Bank va faciliter l’accès aux financements pour certaines filières »
« Après l’étape de Ngaoundéré qui a permis d’inaugurer la première usine de fabrication du lait au Cameroun et même en Afrique Centrale et aussi de distribuer les appuis du gouvernement aux acteurs de la filière laitière de la partie septentrionale, voici l’étape de Yaoundé. Une étape aussi importante que la précédente, qui a vu la signature du partenariat entre le Minepia et la Bange Bank mais aussi la distribution des appuis du gouvernement aux acteurs de la filière de la partie méridionale. A traves le partenariat entre le Minepia et Bange Bank, l’Etat facilite l’accès aux financements des différentes filières animales et halieutiques, ainsi qu’aux industries attachées à des taux bonifiés ».

Réseau routier : Près de 2 000 km de route construits en 24 ans
D’après les chiffres du ministère en charge des Travaux publics (MinTp), le réseau routier camerounais a progressé de 1 958,9 km entre 2020 et 2024. Concrètement, ce réseau routier porte sur un linéaire de 121 873 km au 31 décembre 2024, soit une augmentation de 121% par rapport aux années 1990 où il était de 55 000 km.
Selon le MinTp, ce réseau est subdivisé en 109 km d’autoroutes, 9 387 km de routes nationales dont 5 945 km bitumés. Les routes régionales, elles s’étendent sur 13 842 km avec 1 722 km bitumés, tandis que les routes communales occupent le plus grand espace avec 98 535 km, soit 2 800 km bitumés.
Selon le MinTp, les autoroutes sont en bon état sur tout leur linéaire soit 100%, les routes nationales sont en bon et moyenne états sur 71,3% de leur linéaire, avec 80% pour le linéaire des routes bitumées en bon état. Les routes régionales sont en bon ou moyen état sur 45,1% de leur linéaire avec 67% pour la partie bitumée.

Lanacome : 60% à 70% des échantillons analysés sont non conformes
Selon Parfait Eyamba King, chef service des analyse chimiques et des spectrales au Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et expertise (Lanacome), dans leur globalité, 60% à 70% des échantillons analysés par ce laboratoire sont non conformes. Il explique que cette non-conformité tient à plusieurs facteurs, en fonction des catégories.
En premier, le non-respect de la réglementation en matière d’étiquetage, puis le problème de PH contenu souvent non conforme à la norme dans les cosmétiques. Dans l’alimentaire, ce sont les contaminations microbiennes des produits. Les sites de production ne respectent pas parfois des critères de propreté et de taux d’humidité.
La collaboration avec le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa) a permis de financer le contrôle des produits des Très petites entreprises (Tpme). Pour l’année 2025, le Lanacome dit avoir déjà analysé environ 500 lots de produits connexes au mois de septembre dernier.

Ce que va apporter le partenariat entre Hitek et l’AER
Le directeur général de l’Agence d’électricité rurale (AER), Moussa Ousmanou et le président directeur général de la société Hitek, Kristis Michalides ont signé le 05 août dernier à Yaoundé, un contrat commercial d’études dans le cadre du développement de 05 petites centrales hydroélectriques dans les localités Banyo (Adamaoua), Akom II (Sud), Ngambé (Centre), Yingui (Littoral) et Massok (Est).
Ledit projet sera exécuté dans un partenariat en mode financement, conception et réalisation, visant à améliorer durablement l’accès à l’énergie pour plus de 400 000. Moussa Ousmanou a expliqué que cette initiative prend sa source dans la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Ces petites centrales hydroélectriques sont des sources d’énergie durable, fiables et parfaitement adaptées à l’électrification décentralisée, notamment dans les zones rurales où l’accès est difficile.

Investissements : Nkongsamba crée une zone industrielle de 52 hectares
Une zone industrielle de 52 hectares a récemment été créée au quartier Ndogmoa par la mairie propose aux investisseurs des parcelles à 2 500 FCFA le mètre carré. Les potentiels acquéreurs ont l’obligation de l’utiliser pour bâtir des industries dans la ville de Nkongsamba. Une convention de partenariat pour le jumelage de Nkongsamba à la ville brésilienne de Bragança a été également adoptée.
Une initiative devant accompagner le projet d’industrialisation, puisque cette cité brésilienne dispose de nombreuses industries majoritairement agro-pastorales. Et pour préserver l’environnement, le conseil a validé un projet axé sur la sollicitude auprès du fonds climat, d’une enveloppe de 300 millions FCFA pour la construction d’une cité écologique à Nkongsamba.

Contentieux douanier : 36 milliards FCFA collectés à septembre 2025
36 milliards FCFA. C’est le montant mobilisé par l’administration des douanes au terme des 9 premiers mois de l’année 2025, soit 14.036 milliards FCFA au titre des droits compromis ou éludés et 21.325 milliards FCFA pour les amandes. De façon globale, le poids du contentieux douanier dans la performance budgétaire globale de l’administration des douanes a évolué de 1.05% en 2015 à 2.27% en 2024.
Selon les prévisions de l’administration douanière, cette dynamique devrait s’accentuer au cours de l’exercice 2025 avec notamment le renforcement du dialogue entre les différents acteurs de la chaîne, en vue de définir les indicateurs du contentieux réalisables et en adéquation avec le potentiel individuel des unités, afin d’en pérenniser la croissance.
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Afrik-Green-Eco est une plateforme d’informations agropastorales avec pour objectif d’informer et d’orienter efficacement des acteurs des filières agricoles et élevages dans leurs choix d’investissements.

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