Des travaux auxquels a pris part, le Réseau des journalistes des droits de l’enfant et autres couches vulnérables (REJODEC) ce mardi 26 août 2025 au siège de la Fédération camerounaise des sports pour déficients intellectuels (FECASDY) à Yaoundé.
Améliorer la qualité de vie des personnes vulnérables en général et les personnes handicapées en particulier tant en période de pais qu’en période de crise. C’est l’objectif de la rencontre de sensibilisation et de communication sur le projet Leave No One Behind dans sa phase 4 (LNOB4), à l’intention des leaders de la plateforme et certains responsables des administrations publiques au siège de la Fédération camerounaise des sports pour déficients intellectuels (FECASDY) à Yaoundé ce mardi 26 août 2025. Des travaux auxquels a pris part, le Réseau des journalistes des droits de l’enfant et autres couches vulnérables (REJODEC).
L’objectif des travaux qui se tiennent à Yaoundé depuis ce matin est de présenter le projet LNOB4 et les actions de plaidoyer qui ont été menées et qui vont se poursuivre dans les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est et du Centre. Les travaux ont également pour objectif d’édifier les acteurs sur la participation de la plateforme aux Inclusive Society, aux réunions de coordination humanitaire et inclusive.
Le projet LNOB4 vise à renforcer l’action humanitaire inclusive au Cameroun en plaçant les personnes handicapées au cœur de la réponse humanitaire. Les actions de plaidoyer et sensibilisation viseront à favoriser des services humanitaires accessibles à tous, envisageant la prise en compte des besoins spécifiques des personnes handicapées dans toute la chaine humanitaire, incluant les aides techniques, la communication adaptée, les espaces sûrs entre autres.
Emmanuelle Tchotchom : « Le projet vise à sensibiliser les acteurs étatiques ou pas et les ONG »
La Directrice exécutive de la plateforme Inclusive Society revient sur la spécificité du projet.
En quoi consiste ce projet ?
Ce projet consiste premièrement à identifier les besoins des personnes handicapées qui sont dans les zones de crises et dans le cadre du projet Leave No One Behind, en collaboration avec CBM Cameroun (Christian Blind Mission Ndlr) nous avons identifié deux régions francophones, je veux parler ici de la région de l’Extrême-Nord et la région de l’Est.
Nous espérons que ce projet qui vise à sensibiliser les acteurs étatiques sur les besoins de prendre en compte les besoins spécifiques des personnes handicapées pendant les réponses humanitaires est très importantes.
Parce que généralement ce sont des personnes qui sont oubliées, qui ont des besoins particuliers et pendant les réponses humanitaires il faut prendre en compte leurs besoins particuliers.
Spécifiquement, quels sont ces besoins particuliers ?
Il y a par exemple l’éducation, l’accès à la santé et l’accès à l’eau potable. Vous conviendrez avec moi qu’en période de crise à l’instar des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est, les personnes handicapées sont souvent oubliées. Même lorsqu’il y a partage des aides, cette catégorie de personnes est souvent oubliée puisqu’elles ne peuvent pas courir, ni se déplacer. Raison pour laquelle nous demandons une approche plus inclusive de toutes ces personnes.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
+ There are no comments
Add yours