Raison 1 : Le type de fixation des prix avec une garantie

En Côte d’Ivoire on est dans un mode de fixation différent de celui du Cameroun parce que le gouvernement ivoirien souhaite garantir des prix à 60% et la vente se fait de manière anticipée. Selon des spécialistes, 80% de la production de fèves ivoirienne est vendue au mois d’octobre chaque année et entre le mois d’octobre et avril il y a fluctuation des prix et il peut y avoir une sorte d’ajustement 06 mois plus tard.

Raison 2 : La fluctuation des prix

Au Cameroun c’est complétement différent. Les prix des fèves fluctuent au gré des tarifs mondiaux et les producteurs peuvent vendre leur produit pendant toute l’année. En Côte d’Ivoire on souhaite fixer un prix minimum ce qui fait qu’on ne suit pas forcement les cours au niveau mondial alors qu’au Cameroun et ailleurs le système est différent.

Au Cameroun, le système de vente est complètement libéralisé contrairement à la Côte d’Ivoire. C’est-à-dire que le producteur est assez proche des négociants au Cameroun et les producteurs peuvent directement vendre leur produit aux multinationales sans intermédiaires, pourtant en Côte d’Ivoire, il y a une multitude d’intermédiaires (pisteurs, traders, groupes de coopératives) ce qui fait que le producteur ivoirien à la fin du processus est très éloigné de la multinationale qui achète son cacao.

Raison 3 : La qualité du produit

Au Cameroun les producteurs reçoivent une prime sur la qualité de leur produit à travers des centres d’excellence ce qui oblige un incitatif autour des producteurs. Ces centres d’excellence cacaoyers, jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité du cacao et l’augmentation des revenus des producteurs. Ils assurent le traitement post-récolte, la fermentation, le séchage, le tri et le conditionnement du cacao, garantissant ainsi une qualité supérieure et une certification pour les exportations.

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