Le ministre camerounais en charge de l’Environnement, de la protection de la nature et du développent durable s’est ainsi exprimé le 28 mars 2025, lors de la réunion portant sur la mise en place de la bourse nationale des déchets.
Pour que nous ayons des villes propres, il faut que les déchets soient dégagés. Si nous avons une institution qui a besoin des déchets pour valoriser et fabriquer d’autres objets, je pense que c’est quelque chose de salutaire sur le plan sanitaire et économique. Parce qu’à travers le monde, on préconise la mise en place d’une bourse où les déchets des uns deviennent la matière première des autres.
C’est la seule et meilleure méthode pour rendre nos villes propres. Nous serons parmi les premiers pays africains à avoir cette bourse. Pour l’instant, les uns et les autres sont timides, mais quand on voit la rentabilité qui peut en résulter, on comprend que c’est une bonne affaire. Une étude faite dans ce sens démontre qu’après trois ans d’activités, la bourse va atteindre son seuil de rentabilité. Tout le monde va gagner. Beaucoup de mairies et d’autres acteurs économiques y ont déjà souscrit.

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