En 2024, le Sénégal n’a transformé que 1 500 tonnes de noix de cajou, soit à peine 3 % de la récolte nationale, évaluée à 66 500 tonnes. Cette situation a été en grande partie causée par des exportations massives des traders. La situation risque de se répéter cette année.
En effet, Près de deux mois après le démarrage de la campagne 2025 de commercialisation de la noix de cajou, les industriels déplorent toujours de sérieuses difficultés d’approvisionnement, les empêchant de faire tourner leurs unités de transformation. Selon un communiqué
Dans un communiqué publié le jeudi 15 mai dernier par le collège des transformateurs, à l’issue d’un point de presse, ces acteurs accusent les traders de continuer d’acheter et d’exporter la totalité des noix brutes avant l’arrivée de l’hivernage, privant ainsi les transformateurs locaux de la matière première indispensable à leur activité.
Pendant ce temps, les transformateurs, pourtant confrontés à une demande croissante de produits transformés, restent inactifs, incapables d’opérer faute de stock.
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