Selon l’enseignant de science politique à l’Université de Bertoua, la mobilisation des différents acteurs pour inclure ces catégories de personnes reste insuffisante au Cameroun. Le Code électoral, actuellement flou sur l’intégration du genre et des composantes sociologiques dans les listes de candidats, nécessite une révision pour être plus précis.
Les organisations de la société civile, bien qu’elles jouent un rôle important, peinent à toucher les jeunes et les femmes dans des zones rurales. une mobilisation accrue dans ces zones est nécessaire, en utilisant des canaux modernes tels que les réseaux sociaux pour sensibiliser à l’importance du vote et de la participation politique.
La mobilisation des différents acteurs pour inclure les femmes et les jeunes dans les processus électoraux au Cameroun est encore insuffisante. Bien que des initiatives existent, elles manquent souvent de portée, de visibilité ou d’adaptation aux réalités socio-économiques de ces groupes.
Une mobilisation plus inclusive, diversifiée et axée sur la sensibilisation de ces catégories sociales est nécessaire pour véritablement améliorer leur participation à la politique. Cela passe par une meilleure prise en compte de leurs préoccupations, des actions concrètes pour lever les obstacles à leur participation et une coopération renforcée entre les institutions et la société civile.
Le Code électoral, actuellement flou sur l’intégration du genre et des composantes sociologiques dans les listes de candidats, nécessite une révision pour être plus précis. Les quotas de genre et pour les jeunes doivent être clairement définis et contraignants.
Source : Cameroon Tribune du mardi 11 mars 2025.
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