A en croire l’enseignant de science politique et directeur exécutif du Groupe de recherches sur le parlementarisme et la démocratie en Afrique (Grepda), à la veille de chaque élection, le cas de Paul Biya fait couler beaucoup d’encre parce qu’il fait peur à tous les postulants déclarés ou muets.

Pour nous en tenir à la dernière présidentielle en 2018, le président Paul Biya, président national du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais Ndlr) s’était présenté sous le slogan : « La force de l’expérience ». Ce slogan jetait le discrédit sur tous les autres candidats en lice, insidieusement disqualifiés de ne pas avoir l’expérience requise pour assumer une responsabilité à la tête de l’Etat.

La querelle permanente autour de sa candidature signifie, d’une part, que les éventuels postulants n’ont pas encore réussi à bâtir un capital politique leur permettant d’affronter un candidat de cette envergure. D’autre part, qu’ils ne disposent pas d’une formation politique capable de rivaliser avec le RDPC.

En clair, à la veille de chaque élection, le cas de Paul Biya fait couler beaucoup d’encre parce qu’il fait peur à tous les postulants déclarés ou muets. Ce qui est compréhensible, car Paul Biya affiche une expérience redoutable dans cette compétition politique où il a remporté successivement sept présidentielles sous les couleurs du RDPC.

Extrait du journal Cameroon Tribune du lundi 03 février 2025

Loading

La Rédaction

Afrik-Green-Eco est une plateforme d’informations agropastorales avec pour objectif d’informer et d’orienter efficacement des acteurs des filières agricoles et élevages dans leurs choix d’investissements.

1 Comment

Add yours

Laisser un commentaire