Le Directeur sportif en chef de l’Union africaine de judo et par ailleurs président de la fédération camerounaise de la même discipline, revient sur sa feuille de route à l’international et le planning des compétitions au niveau national pour l’année 2025.

CRTV : Comment se porte la fédération camerounaise de judo ?

La fédération camerounaise de judo se porte très bien.

Vous êtes de directeur sportif en chef de l’Union africaine de judo. Poste facile ou alors c’est une confiance d’ami ?

(Rire) Rien n’est facile, c’est la compétence qui a été reconnue et renouvelée par mes paires de l’Union africaine de judo. Nous avons prouvé que nous avions du potentiel pour pouvoir mener à bien cette mission qui est la direction sportive en cheffe de l’Union africaine de judo afin de permettre au continent africain de rayonner sur le plan des compétitions et de la haute performance.

C’était un scrutin de liste, ça veut dire que vous n’avez pas eu un challenger ?

Non. Il y avait un autre candidat face à moi qui avait aussi sa liste avec d’autres directeurs sportifs, d’autres directeur de coaching etc… Lors de l’élection, la liste est votée par rapport au programme qu’elle présente et par rapport au résultat de la liste, si elle est sortante ou entrante. C’est pour vous dire que ce n’est pas parce que c’est un scrutin de liste que ça passe comme une lettre à la poste.

Quelle est la mission comme directeur sportif à l’Union africaine e judo ?

La mise sur pied d’un calendrier de compétitions pour la saison, le contrôle de l’exécution de ce calendrier pendant la saison, la supervision des compétitions au sein des pays qui les reçoivent, la préparation des cahiers de charges de ces compétions, les termes de référence et les visites de terrain pour voir si les pays qui les reçoivent remplissent les conditions, tant sur le plan des infrastructures, du protocole et des accréditations.

Ensuite, le directeur sportif en chef élabore des statistiques, fait des rapports en fonction des résultats qui sont faits sur le continent africain. Il est également délégué technique pour l’Afrique de la fédération internationale de judo pour certaines compétitions et certaines institutions partenaires comme les jeux e la francophonie, les jeux du Commonwealth, les jeux africains etc….

c’est un travail complexe et d’analyse sur l qualification des athlètes de son continent pour les Jeux olympiques. Il fait des statistiques qu’il met à la disposition des pays afin de réorienter les protocoles d’entrainement et les stratégie des pays afin qu’ils puisent avoir un maximum d’athlètes pour les Jeux olympiques.

Qu’est-ce que le Cameroun gagne avec Me Christian Alain Kingue comme directeur sportif en chef de l’Union africaine de judo ?

Le Cameroun gagne sur le plan de la notoriété parce que c’est l’un des postes les plus prestigieux de l’Union africaine de judo. Sur le plan de l’information et de la mise en application des protocoles, le directeur sportif en chef de l’Union africaine de judo réside au Cameroun ce qui fait que le Cameroun a la primeur de l’information et de mise en œuvre technique de certains protocoles.

Sur le plan interne, ça permet aux athlètes de décupler d’effort parce qu’ils veulent faire honneur au directeur sportif ce qui fait que les athlètes et les entraineurs vont se mettre résolument au travail pour être à la hauteur du poste.

De manière inconsciente, certains hauts dirigeants du sport international peuvent orienter des congrès, certains appuis et certains financements en direction du Cameroun pare que le directeur sportif en chef est Camerounais e ils estiment que le Cameroun a le potentiel pour accueillir ce type d’événement.

Vous êtes également président de la fédération camerounaise de judo, quel est le chronogramme de l’année 2025 en cours ?

Nous avons un calendrier annuel qui va couvrir 42 activités pas seulement les compétitions. Nous avons des activités de formation, de renforcement de capacités, des appuis aux ligues départementales et régionales de judo, ainsi que des activités de découvertes et d’animation. Par exemple tout le mois de janvier (2025 Ndlr), est réservé à la mise en application pour toutes les associations et clubs des formalités administratives en termes d’affiliation, de licences etc… jusqu’au 31janvier de l’année 2025, tous les clubs doivent se mettre en règle en vers la fédération, c’est l’ouverture de la saison.

Dès le mois de février, il y a des entrainements qui vont débuter au sein des clubs. Nous allons mettre sur pied un mécanisme de renforcement des capacités pour mettre en conformité tous les acteurs avec les nouvelles règles adoptées après les Jeux olympiques de Paris 2024. Il y a un expert de la fédération internationale de judo qui viendra au Cameroun pour édifier les différents acteurs ce sera le 08 février 2025 au dojo national.

Il faudra remplir certaines conditions pour pouvoir participer, notamment avoir une licence, être affilié à un club, avoir un kimono blanc pour participer au stage. Ensuite, nous avons les compétions proprement dites, qui commenceront le 28 février et le 1er mars avec la compétition intitulée « hommage aux défunts » du côté d’Edéa pour les juniors et les séniors.

Nous aurons ensuite la plus grande compétition de judo au Cameroun avec près 700 ou 800 compétiteurs pour le kimono d’or et nous allons embrayer avec le championnat national sénior parce que nous préparons les championnats d’Afrique qui se tiendront entre le 24 et le 28 avril du côté d’Abidjan et le championnat sénior du Cameroun aura lieu le 05 avril afin de tirer le bon grain de l’ivraie afin d’avoir une équipe compétitive et performante.

Source : Journal poste national de la CRTV

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La Rédaction

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