Fonction publique : Les innovations de « AIGLES »

Les agents publics vont entre autres bénéficier d’un traitement automatisé des avancements avec effets financiers immédiats et une interface utilisateurs modernisée accessible pour tous les acteurs.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Application informatique de gestion logistique des effectifs et de la solde (AIGLES), le format des matricules-solde des agents publics a changé. Dans une note d’information, le ministre de la Fonction publique et de réforme administrative (Minfopra) indique qu’avec la nouvelle structure, les numéros de matricules qui débutent qui débutent par un chiffre et se terminent par une lettre commenceront désormais par le zéro, suivi des six chiffres du précédent numéro de matricule et se concluront par la même lettre, sans le tiret initial.

Les numéros de matricule débutant par une lettre seront désormais précédés du chiffre 1, puis des six chiffres du précédent matricule et se termineront par la lettre initiale. Cette gamme d’immatriculation a l’avantage de couvrir les personnels existants et futurs pour une durée minimale de 50 ans.  

Mis en place depuis le 1 er janvier 2025, AIGLES est une plateforme unifiée qui centralise les données de carrière, solde et pension des agents publics afin de garantir leur cohérence et leur fiabilité. AIGLES va également permettre une traçabilité améliorée, réduisant les risques d’erreurs et de pratiques irrégulières outre un traitement en temps réel permettant une gestion fluide et rapide des actes administratifs.

Les agents publics vont aussi bénéficier d’un traitement automatisé des avancements avec effets financiers immédiats et une interface utilisateur modernisée accessible et intuitive pour tous les acteurs.  A ces avantages s’ajoutent une veille permanente de la présence effective de tous les personnels à leurs postes à travers les bornes biométriques et un archivage électronique des documents entre autres.

Jean Daniel Obama

Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.