Le gouvernement prévoit entre autres de renforcer des sanctions en matière de pêche, avec le relèvement du montant des amandes, les sanctions administratives et pénales.
Devant les membres de la Commission du budget et des finances de l’Assemblée nationale, Dr Taïga, ministre en charge de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) a reconnu que les contraintes au développement des produits halieutiques au Cameroun existent mais sont en train d’être progressivement levées par le gouvernement et les professionnels du métier.
Entre 2019 et 2024, les lois de finances accordent une exonération totale des taxes douanières sur tous les équipements et matériels (intrants) qui entrent dans la modernisation de l’appareil de production, en vue d’améliorer la productivité dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Pour ce qui est de la législation en vigueur, le parlement camerounais a adopté la nouvelle loi régissant la pêche et l’aquaculture au Cameroun. La loi du 20 janvier 1994 entrée en vigueur il y a 30 ans qui réglementait entre autres les activités de pêche sera revue et mettra désormais l’accent sur l’encadrement et le développement de l’aquaculture, qui n’était pas prise en compte dans la loi du 20 janvier 1994.
La nouvelle loi va également traiter de l’amélioration de la gestion durable et la transparence des pêches de capture et des écosystèmes marins, tout en luttant efficacement contre la pêche illicite non déclarée et non règlementée (INN), conformément aux standards internationaux dans ce secteur. Le gouvernement prévoit aussi de renforcer des sanctions en matière de pêche, avec le relèvement du montant des amandes, les sanctions administratives et pénales.
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