Corinna Fricke : « Le grand défi reste celui de la communication »

Le comptoir des arts au quartier Bastos à Yaoundé abrite depuis ce 30 octobre 2024, une exposition-photo intitulée : « La coopération allemande au développement en images ». L’exposition se termine le 06 novembre 2024. Corinna Fricke, l’ambassadrice d’Allemagne au Cameroun était face à la presse ce mercredi 30 octobre à l’occasion de cette activité qui marque la célébration du partenariat entre le Cameroun et l’Allemagne.

Afrik-green-eco : A date, quel bilan faites-vous des relations entre le Cameroun et l’Allemagne ?

Les relations entre le Cameroun sont très bonnes et elles durent depuis au moins 60 ans. Cette exposition concerne spécifiquement notre corporation et je trouve qu’il est mieux de publier ainsi des images au public au lieu de les contenir dans un livre avec des statistiques. Lorsque j’ai eu beaucoup de souvenirs qui me sont revenus à la vue de cette exposition.

J’ai été sur le terrain et j’ai visité beaucoup de projets. Je me souviens d’une visite de terrain à Garoua où nous avons été toucher du doigt, un projet pour la protection des ressources naturelles. Je me souviens aussi des projets dans le domaine du cacao pour améliorer la chaîne de valeur. Nous avons aussi visité certains projets avec des députés camerounais du groupe d’amitié.

Je peux continuer en citant un projet des réfugiés que nous avons visité dans la région de l’Est et j’ai été très impressionnée par l’accueil des populations et ce projet de la GIZ vise non seulement les réfugiés mais aussi les autres populations.

Cette coopération va-t-elle continuer ?

Bien-sûr que ça va continuer. Nous avons déjà eu une séance de dialogue avec les autorités camerounaises pour cela. Ce seront toujours les accords bilatéraux entre les deux gouvernements et on va continuer. Il y a beaucoup de défis à relever notamment celui d’expliquer de plus en plus à la population allemande qui n’a pas de relation directe avec le Cameroun, la nécessité de notre coopération. En Europe aussi beaucoup de pays se posent la question de savoir si cet argent arrive véritablement à la population.