Les universités par exemple doivent renforcer les synergies d’actions avec les entreprises et organiser le suivi personnalisé des porteurs de projets et des étudiants entrepreneurs.
Du 22 au 23 octobre 2024, l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) a abrité le Colloque international sur la diffusion de la culture entrepreneuriale au Cameroun (Cidcec), sous la présidence du ministère en charge des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa). C’était sous le thème : « Diffusion de la culture entrepreneuriale au Cameroun : comment dynamiser ce chaînon ? »

Les deux jours de travaux ont entre autres permis d’aboutir à un plaidoyer pour l’intégration des modules liés à l’entrepreneuriat dans le secteur de l’éducation. A l’endroit du gouvernement, les recommandations ont entre autres porté sur la mise en place d’une coalition multi-acteurs pour la promotion de l’entrepreneuriat-étudiant dans une variété de domaines de l’industrie, artisanat, culture, musique, sport, écologie, digital.
Le gouvernement doit aussi faire de l’expérience du secteur informel, un espace d’apprentissage dans la dynamique de structuration et de développement de l’esprit entrepreneurial. Outre la promouvoir la diffusion de la culture entrepreneuriale basée sur la création de l’entreprise moderne, il sera aussi question dans les prochains jours pour le Minpmeesa se focaliser l’éducation entrepreneuriale sur des aspects implicites et moins explicites, et se concentrer sur la création de valeurs au lieu de l’enrichissement financière.

Universités
A l’endroit des universités, les recommandations du colloque instruisent d’élaborer des modules et curricula de formation intégrant l’éducation entrepreneuriale, renforcer les synergies d’actions entre les entreprises et organiser le suivi personnalisé des porteurs de projets et des étudiants entrepreneurs.
Les universités camerounaises vont aussi prévoir des dispositions pour faciliter la formation en alternance des étudiants entrepreneurs construire un écosystème innovant local en faveur de l’entrepreneuriat en faveur des étudiants. Les recteurs vont veiller à mettre en place des filières innovantes adaptées aux besoins socioéconomiques du pays qui portent sur l’entrepreneuriat et l’employabilité des diplômés et organiser les acteurs de l’écosystème en réseau pour faciliter la mobilité des étudiants porteurs de projets entrepreneuriaux.

Secteur privé
Pour ce qui est du secteur privé, il est question désormais de se former à l’usage de l’outil numérique pour capter les opportunités d’affaires qu’offre ce secteur et avoir une relation de proximité avec l’administration et les mentors pour réduire l’asymétrie d’information et les délais de traitement des dossiers d’accompagnement.
Le Cidcec recommande aussi aux acteurs du secteur privé d’avoir une culture d’entreprise basée sur la créativité, l’innovation et les valeurs patriotiques et de développer une culture de mentorat pour soutenir les porteurs d’idée de projets et les start-ups. Le secteur privé doit accompagner les jeunes entrepreneurs à travers des programmes de mentorat et promouvoir des programmes d’éducation financière en faveur des jeunes entrepreneurs incluant des accompagnements post-financement.

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