Le projet aide le Cameroun, le Nigéria et le Tchad à créer trois nouvelles réserves de biosphère et renforce la coopération transfrontalière.
Le Bassin du Lac Tchad est un réservoir de biodiversité exceptionnel et une source de vie pour 40 millions de personnes. Pourtant selon l’ Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), depuis quelques années, cette partie de l’Afrique Subsaharienne est en proie à une crise sécuritaire, écologique et humaine.
Afin de relever ce défis, l’Unesco a lancé en 2017, le Projet Biodiversité et patrimoine du Lac Tchad (BIOPALT), qui associe la préservation de la biodiversité et la promotion de la paix. Quelques 2 000 femmes, enfant et personnes autochtones ont déjà été formés à la gestion durable des ressources naturelles et culturelles.
Le BIOPALT prévoit également la restauration des écosystèmes dégradés et la promotion des emplois de l’économie verte, comme la culture de spiruline, au profit de 30 000 personnes faisant partie des populations les plus fragiles.
Le projet aide le Cameroun, le Nigéria et le Tchad à créer trois nouvelles réserves de biosphère et renforce la coopération transfrontalière en présentant une candidature conjointe de ces trois pour inscrire le paysage culturel du Lac Tchad sur la liste du patrimoine mondial.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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