L’initiative fait partie de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30).

Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) a présidé ce vendredi 11 octobre 2024 à Yaoundé, les travaux de la première session du comité de pilotage du Projet de développement de la riziculture irriguée et pluviale par le renforcement de la chaîne de valeur (Proderip-RCV). L’initiative fait partie de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30).

Les travaux tenu ce vendredi à Yaoundé ont permis de discuter sur la mise en place d’un système semencier local dans les zones de riziculture pluviale le développement d’une stratégie de promotion de la riziculture pluviale. Le renforcement des capacités des encadreurs et des producteurs, la vulgarisation des techniques et pratiques de production et post-récolte, le suivi des producteurs et la formation et le suivi des opérateurs des décortiqueuses installées, des organisations des producteurs sur la manipulation, la maintenance et la gestion des équipements et machines post-récolte.

« En ce qui concerne la riziculture irriguée, le projet s’attèlera à poursuivre la purification et la maintenance des semences des variétés utilisées dans le périmètre de l’UNVDA ( Société de développement de la haute vallée du Noun Ndlr), l’aménagement des parcelles-témoins en matière d’irrigation, le développement d’un système de riziculture intensif, le développement et la vulgarisation de la petite mécanisation, l’amélioration de la qualité du riz local après usinage et appui à la commercialisation » a expliqué Gabriel Mbaïrobe.

Pour ce qui est de l’écologie des bas-fonds, le projet entend faire un diagnostic du bassin de Tonga/Bassamba dans la région de l’Ouest et ressortir l’état des lieux, identifier les variétés exploitées dans ce basin en vue d’une éventuelle purification et maintenance des variétés et la multiplication des semences de bonne qualité, aménager les parcelles-témoins et développer un système rizicole intense dans ce bassin.

La filière rizicole au Cameroun continue de souffrir de la faible productivité du matériel végétal, l’insuffisance d’équipements de préparation de terrain et d’entretien des parcelles, l’insuffisance des équipements et infrastructures rurales outre le financement du secteur qui reste bien en deçà des besoins.

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