Le président confédéral de la confédération syndicale des travailleurs, Entente, revient sur le lancement des travaux de la deuxième phase de l’autoroute Yaoundé-Douala.

Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics (MinTp) a procédé le 02 octobre 2024 au lancement de la phase 2 de l’autoroute devant relier les villes de Douala et Yaoundé. A date, comment évaluez-vous l’évolution de ce projet ?

Merci de m’interroger sur question qui fait polémique (à juste titre) dans l’opinion. Cette autoroute, comme la majorité des projets, reste à l’état embryonnaire plusieurs années après le terme prévu pour sa réception. Jusqu’aujourd’hui, sur plus de 200 km à construire, nous n’en sommes encore qu’à 60 km qui sont même déjà ouverts à la circulation.

Pour moi, personnellement, l’annonce de la poursuite des travaux (2ème phase), un an avant l’élection présidentielle fait partie d’une stratégie de campagne électorale, à l’instar d’autres annonces de même type. Qui ne se réaliseront pas. On sait que cette autoroute comme le stade d’Olembé constituent un échantillonnage concret de la mauvaise gestion générale du Pays.

Entre autres freins qui ont ralenti le projet, le ministre des Travaux publics pointe du doigt la question des indemnisations. Qu’est-ce qui coince ?

Concernant les indemnisations dont parle le MINTP, c’est encore la preuve d’un manque d’anticipation et de bonne maturation des projets. On ne peut pas aussi légèrement évoquer un tel problème, sachant que c’est un préalable à la réalisation d’un tel projet routier. « On peut tromper une partie du peuple pendant un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps »

La Rédaction

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