Bernard Souop Nguetchouessi, vice-président de l’interprofession porcine du Cameroun (Interporcam) indique que sur le terrain actuellement il y a plus de 1 000 reproducteurs capables de produire 1 million de porcelets par mois qui vont refaire la structuration de la filière.

Depuis quelques semaines, le Cameroun dispose d’une interprofession porcine nationale. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Cameroon Business Today du mercredi 11 septembre 2024, Bernard Souop Nguetchouessi, vice-président de l’interprofession porcine du Cameroun (Interporcam) indique qu’avec le concours du ministère en charge de l’Elevage des pêches et des industries animales (Minepia), l’Interporcam attend l’arrivée de 340 reproducteurs qui seront redistribués dans 44 fermes du pays cette année.

« Ils vont naturellement continuer à pérenniser et améliorer la production sur le plan génétiques et quantitatif, avec des porcs à haut rendement. Cette stratégie permettra avec la restructuration que nous sommes en train de mettre sur pied avec l’association des naisseurs (maternité), l’association des engraisseurs, l’association des transformateurs et l’association des vendeurs » souligne Bernard Souop Nguetchouessi.

Ce dernier indique que la centaine de sujets (grands parentaux Duro) importés au Cameroun est actuellement en train de produire 1 000 reproducteurs sur le terrain. Selon le vice-président de l’interprofession porcine du Cameroun, sur le terrain il y a plus de 1 000 reproducteurs capables de produire 1 million de porcelets par mois qui vont refaire la structuration de la filière porcine. « Nous avons une race qui, comparativement à celles disponibles, donnaient une moyenne de 10 à 12 porcs par portée » explique Bernard Souop Nguetchouessi.

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