Elles ont récemment été présentées dans la ville de Douala, aux acteurs des pays impliqués dans cette activité.
Entre le 2 et 6 septembre 2024, la ville de Douala, capitale économique du Cameroun a abrité les travaux de l’atelier conjointement organisé par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) et l’Association technique internationale des bois tropicaux (Atibt).
Il était question pour ces organisateurs et les acteurs de la filière bois de voir dans quelles mesures l’exploitation et la commercialisation du bois de rose d’Afrique pourrait reprendre. Du fait de son exploitation abusive, le commerce international de cette espèce ligneuse a été suspendu par CITES.
Selon l’information contenue dans le journal Cameroon Tribune de ce mardi 10 septembre, ces conditions ont principalement trait à des études scientifiques afin de s’assurer que l’exploitation de cette essence de bois demeure soutenable.
Le journal informe que des études juridiques et techniques sont également prévues afin de s’assurer que chaque exportation de spécimen de cette espèce ne va concerner que des spécimens qui ont été acquis légalement dans le cadre juridique appliqué dans le pays qui souhaite commercialiser l’essence.
Le journal informe que l’atelier tenu à Douala 2 et 6 septembre 2024 a permis de doter les Etats de tous les outils nécessaires afin qu’ils puissent mettre en œuvre les recommandations qui leur ont été adressées par le comité permanent de la CITES.
« On a constaté qu’il y a un glissement des exploitants et des trafiquants vers le bois rose. L’ampleur de ce phénomène a conduit à la mise en place de mesures de protection de cette espèce au niveau international par la CITES. Le Kosso est très utile dans les formations végétales. C’est une espèce qui stocke l’azote et le partage avec les autres individus qui sont dans le même milieu. On a constaté que les coupes devenaient incontrôlables. Entre 2015 et 2019, les quantités de bois de rose exportées vers l’Asie sont passées du double à la multiplication par un facteur de 200 000. C’est ainsi que le Sénégal a introduit une demande d’incription du Kosso à l’annexe II de la CITES. Mais il faut préciser que l’inscription à l’annexe II n’est pas synonyme de restriction. Si le pays de l’aire de répartition du Kosso veulent le commercialiser, il faut qu’ils utilisent le permis CITES » a expliqué Abba Sonko, membre du comité permanent de CITES.
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