Ils ont été édifiés ce vendredi 06 août 2024 à Yaoundé lors d’un café science organisé par le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (Remapsen).
Les membres du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (Remapsen) branche du Cameroun, en savent un peu plus sur la variole du singe (Mpox). Ils ont été édifiés ce vendredi 06 août 2024 à Yaoundé sur non seulement les symptômes, mais également sur les modes de contaminations de cette maladie infectieuse virale rare due au virus Monkeypox.
Ledit café science était animé par Pr Richard Njouom, chef service virologie au Centre Pasteur du Cameroun et Dr Nestor Atangana, cadre à la Direction de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé publique.
De la bouche de Dr Nestor Atangana, l’on a appris qu’en 2023, le Cameroun a enregistré 114 cas suspects de cette maladie parmi lesquels 27 ont été confirmés. Pour ce qui est de année en cours, le Cameroun a enregistré 46 cas suspects depuis janvier 2024, c’est-à-dire des personnes qui présentent des éruptions cutanées qui peuvent être la varicelle, la rougeole entre autres.
Parmi les 46 cas, 5 ont déjà été confirmés par un laboratoire comme étant la variole du singe. Déjà deux décès enregistrés parmi ces cas. « Les régions qui ont des cas confirmés actuellement sont celles du Nord-Ouest, le Sud-Ouest et le Littoral qui ont également l’habitude de nous faire parvenir des cas » explique Nestor Atangana.
A la question de savoir ce qui explique tous ces variants, Pr Richard Njouom a expliqué que les enzymes de réplication chez l’être humain sont fidèles, ce qui n’est pas le cas chez les virus. « Cela veut simplement dire qu’au cours de la réplication le virus initial n’est pas celui initial et ce sont ces mutations là qui causent des variants. Donc c’est simplement un problème de mutations » a expliqué Pr Richard Njouom.
Ce dernier a également expliqué que jusqu’à aujourd’hui, le Cameroun n’administre que des traitements de soutien pour lutter contre la variole du singe. « C’est un traitement qui n’a pas pour objectif d’éradiquer le virus. C’est-à-dire que les boutons sont apparus sur le corps du malade et je cherche à les soigner pour qu’il n’y ait pas une surinfection bactérienne pouvant causer la mort du patient » a indiqué le chef service de virologie au Centre Pasteur du Cameroun.
Ce dernier a également précisé que la plupart des maladies virales n’ont pas de traitement approprié et que les antibiotiques n’agissent pas sur les virus. Pour ces derniers, le meilleur traitement reste le vaccin.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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