Quelles leçons retenir de ce forum international sur le coton et ses produits de transformation ?

Cette troisième édition a défini l’aspect pratique pour développer les industries de transformation du coton au Cameroun et en Afrique. Le thème qui met l’accent sur comment remodeler l’Afrique par l’or blanc, nous a permis avec la participation de plusieurs organismes et financiers internationaux ainsi que des participants venus d’une dizaine de nations africaines, de définir une problématique du développement du coton en Afrique.

Ce qui peut être fait dans le cadre du partenariat entre les acteurs publics et privés ou juste dans des cadres privés. Nous avons réfléchi et proposé des solutions pour faire participer le coton au développement économique de nos contrées. Ceci parce que le coton est une culture durable qui entretient le sol.

C’est une matière première pour de nombreux produits finis, principalement le textile. Le monde de la mode dépend du textile. A nous d’en profiter pour développer les zones qui produisent cet or blanc.

Comment comptez-vous implémenter cette politique d’industrialisation du coton au Cameroun et en Afrique ?

Le Forum international du coton textiles et accessoires de mode (FICOTA) a toujours pour objectif d’accompagner la structuration de la chaîne de valeur du coton pour créer un marché africain à travers sa transformation en produits dérivés adaptés aux cultures africaines.

Après la signature des APE, de la propriété intellectuelle des marques et de l’adoption de la Zlecaf, il est important de regarder à l’intérieur de l’Afrique les produits qu’on peut transformer localement avec une valeur ajoutée importante pour un marché qui peut absorber la masse des jeunes qui sont des chômeurs avec des métiers dans lesquels on peut former des jeunes qui peuvent s’y professionnaliser.

Il apparait de manière évidente que le secteur du textile est très riche en diversité et talents africains. Les partenariats développés, les pays impliqués nous rassurent sur le fait qu’après trois éditions, les bases sont en place pour construire cette industrialisation. Ce que nous allons continuer d’accompagner et de suivre lors des prochaines éditions.

Tout est implémenté et réaliste. Nous sommes d’autant plus rassurés que nous bénéficions de l’accompagnement de l’OIF et d’autres acteurs internationaux et surtout en interne, des ministères en charge du commerce, de la culture, de l’industrie, des PME, tourisme, du Minader, du Minader, etc…

Quelles perspectives

Le FICOTA est prévu d’étendre sur la durée avec un objectif clair. Nous avons en trois éditions structuré et mis en place des partenaires. Nous avons commencé à faire passer notre message lors de la première édition. A la deuxième édition, nous avons développé un projet incubateur pour analyser le secteur et comprendre ses défis.

Nous avons structuré sa réalisation sur le plan international lors de cette troisième édition. Nous allons continuer à réaliser nos objectifs en accompagnant nos objectifs en accompagnant la production et l’industrialisation du coton. Ce qui pour nous est permanent.

Il y a une adhésion au challenge de transformer le coton dans une industrie qui développe sans détruire l’environnement, bien au contraire. C’est aussi un engagement pour une identité industrielle et culturelle au Cameroun et dans les autres pays qui produisent le coton sur le continent.

Source : Cameroon Tribune

Mary Concilia Anchang est Exécutive chair Forum international du coton textiles et accessoires de mode (FICOTA)

La Rédaction

Afrik-Green-Eco est une plateforme d’informations agropastorales avec pour objectif d’informer et d’orienter efficacement des acteurs des filières agricoles et élevages dans leurs choix d’investissements.

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