Le Président du mouvement des entrepreneurs du Cameroun (MECAM) s’est ainsi exprimé au sortir de l’étude récemment conduite par la Banque mondiale, pour identifier les freins rencontrés par les PME au Cameroun
« Je dois me féliciter des résultats qui ont été présentés parce qu’en grande partie, ils reflètent globalement les difficultés, les préoccupations et les réalités que vivent les PME et qui constituent d’une part les causes de leur vulnérabilité et d’autre part les difficultés de leur accès à la commande publique.
Au vu de ce qui a été présenté et des discussions que nous avons pu avoir, nous souhaitons que cette étude soit approfondie parce que pour nous, bien qu’elle ait embrassé ou soulevé un certain nombre de préoccupations pertinentes. L’étude a quand même manqué des points essentiels, notamment la question du paiement à échéance.
Il ne suffit pas seulement de payer mais il faut faire dans le respect des détails que l’Etat même nous donne qui est de 90 jours. Les PME croulent sous le poids des impayés de l’Etat, ce qui décourage la plupart. Mais avant ces problématiques de paiement, il y a d’autres choses en amont. L’accessibilité c’est aussi les règles de jeu.
Nous avons évoqué toutes les difficultés administratives, notamment l’exigence d’un certain nombre de documents qui pour les PME, ne sont pas nécessaires au moment de la passation. Les responsabilités sont partagées, mais le gros reste du fait que le système est opaque. Il y a un manque de transparence ».
Source : Cameroon Tribune

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