Depuis 2023, le projet a permis de commercialiser 4 944 sacs de charbons, soit 1 472 tonnes dans le marché local et en direction du Septentrion.
Grâce à un financement de la coopération allemande d’une enveloppe d’environ 2 milliards FCFA, le Centre de massification des rebus de sciage situé au parc à camions de Mandjou, banlieue de la ville de Bertoua dans la région de l’Est Cameroun, (C4B-Mandjou GIE) fait du chiffre depuis 2023.
En effet, 3 956 sacs de charbon (197,8 tonnes) ont été massifiés par l’entreprise en 2023 et 2 413 autres sacs (120,65 tonnes) depuis le début de l’année 2024. En 2023, le projet C4B-Mandjou GIE a commercialisé 3 156 sacs de charbon l’année dernière, ce qui représente 157,8 tonnes contre 1788 sacs en 2024, soit l’équivalent de 89,4 tonne en 2024 courant. 100 sacs de charbon (50 tonnes) ont été transportés vers les villes de Garoua (région du Nord) et Maroua (région de l’Extrême-Nord).
Afin d’étendre son offre, depuis 2023, C4B-Mandjou GIE collabore avec une centrale d’achat de la région du Littoral pour approvisionner les grandes surfaces. 64% de distribution de charbon de C4B-Mandjou GIE sont encore destinés à la région de l’Est, contre 18% pour Garoua et 18% pour Maroua, pour un chiffre d’affaires de 12 millions FCFA depuis 2024.
Selon les responsables de C4B-Mandjou GIE, entre 2023 et 2024 dans les quatre sites pilotes sur la vingtaine qui existent dans la région de l’Est, 1 118 tonnes de charbons ont été produites « c’est ce qui correspond aux 17,55 tonnes de CO2 évités et aux 64,17 hectares de forêt préservées » ont-ils expliqué. A terme, les responsables de l’entreprise veulent étendre cette stratégie à tous les autres sites de la région.
Pour mémoire, c’est depuis janvier 2023, à l’initiative du gouvernement du Cameroun, la coopération allemande a lancé une nouvelle phase de l’appui qu’elle apporte au Cameroun autour de la gestion des forêts des aires protégées, des paysages boisés et de la biodiversité à travers quatre produits.
Dans son produit 3, le projet vise l’amélioration des conditions cadres pour une valorisation efficace, respectueuse de l’environnement et du climat des rebus de sciage produits dans les grandes scieries. Le projet a également pour objectif de voir au moins cinq entreprises de valorisation des rebus de bois transformer 10% de cette matière première industrielle chaque année.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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