Le besoin a été évoqué au cours de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR) tenue à Brazzaville du 2 au 5 juillet 2024.

Il faut augmenter les superficies forestières dans le monde en général et celles des pays du Bassin du Congo en particulier. L’idée a été émise au cours de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR) tenue à Brazzaville au Congo du 2 au 5 juillet 2024, conjointement organisée par la commission de l’Union africaine (UA), le Forum des Nations unies sur les forêts, le Forum forestier africain et le gouvernement de la République du Congo.

Outre l’adoption d’une stratégie mondiale/africaine d’afforestation et reboisement, lesdits travaux avaient aussi pour objectif de faire le point sur les progrès réalisés en matière de boisement et de reboisement, documenter les bonnes pratiques et les enseignements tirés, identifier les défis auxquels l’Afrique est confrontée et proposer des recommandations sur la voie à suivre.

Selon l’information contenue dans le journal l’Economie, il était également question de se préparer à demander l’inclusion de la Décennie africaine et mondiale du boisement dans l’agenda des Nations unies, par le biais d’une déclaration africaine et mondiale sur l’afforestation et le reboisement et désigner un organe chargé de suivre la mise en œuvre des recommandations de la conférence reboisement.

Le journal informe également que la mobilisation des financements verts a été au centre des discussions de cette première édition du CIAR. Il est ainsi prévu au cours des dix prochaines années, la mobilisation de 5 milliards de dollars, soit environ 3000 milliards FCFA, destinés à financer les efforts de conservation.

« Suivant les données, le bassin du Congo, deuxième plus grand bassin écologique mondial n’attire à peine que 24 milliards de FCFA sous forme d’aide publique au développement (67%) et des prêts (25%). A contrario, le bassin de l’Amazonie attire plus d’un milliard de dollars/an, autant que Bornéo-Mékong (Asie), soit vingt-cinq fois la part captée par le bassin du Congo. D’où la nécessité pour les pays du bassin du Congo, de tout mettre en œuvre pour corriger cet état des choses » rappelle le journal l’Economie.

La Rédaction

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