D’après les hauts responsables au ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia), l’Etat du Cameroun a entrepris une batterie de mesures pour assurer l’exploitation durable des ressources et la lutte contre la pêche INN.
En 2023, le Cameroun a reçu une sanction de l’Union européenne (UE) à cause non seulement de sa complaisance dans la pêche illicite, non règlementée et non reportée (INN) c’est-à-dire des pratiques de pêche qui vont à l’encontre de la loi et de la durabilité des ressources.
L’hebdomadaire Cameroon Business Today (CBT) du mercredi 22 mai 2024 indique que d’après les hauts responsables au ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia), l’Etat du Cameroun a entrepris une batterie de mesures pour assurer l’exploitation durable des ressources et la lutte contre la pêche INN.
Après les sanctions infligées au Cameroun il y a eu une réunions animée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, à l’issue de laquelle CBT renseigne que deux recommandations ont été prises : D’abord, la suspension immédiate jusqu’à nouvel avis de toute immatriculation des navires de pêche au Cameroun et la mise en place d’un groupe de travail pour identifier et mettre en place des mesures de correction afin de sortir le Cameroun de ces sanctions.
Ensuite, un protocole de collaboration entre le Minepia et le ministère en charge des Transports (MinT) a été rédigé et st en attente de signature pour une concertation entre les deux ministères avant de donner le pavillon à un quelconque navire et résoudre le problème de complaisance. Le journal informe que ledit document a déjà été visé par la Primature et attend juste la signature entre les deux départements ministériels.
Selon les chiffres publiés par le Minepia et repris par CBT, l’on dénombre environ 30 000 embarcations opérant dans la pêche artisanale au Cameroun contre 250 navires pour la pêche industrielle. 15% de navires actifs exercent dans la zone économique exclusive et 47% sont radiés. 20% exercent hors des eaux sous juridiction camerounaise et 18% sont inconnus.
Le journal informe également que le bilan des activités de contrôle (en mer, au quai, lors du transport et au lieu de stockage) menées en 2023 affichent entre autres le contrôle de 29 chalutiers et de 150 pirogues, des sanctions infligées à 15 navires et la saisie d’environ 85 tonnes de poisson immatures.
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