Un communiqué conjointement signé avec SM Jamil Erick Songue, chef supérieur du canton Bakoko, dans l’arrondissement de Douala 3ème a été publié à cet effet.
Sa Majesté Jamil Erick Songue, chef supérieur du canton Bakoko dans l’arrondissement de Douala 3ème a récemment publié un communiqué dans lequel il dit avoir pris connaissance en date du 28 mars 2024 d’un communiqué rendu public par Me Gabriel Parfait Kaldjob, avocat au Barreau du Cameroun avec résidence professionnelle à Douala.
Dans ledit communiqué il (Me Gabriel Parfait Kaldjob) informe le public que « par jugement N0 402/Civ rendu le 04 mai 2020 par le Tribunal de Grande Instance du Wouri statuant en matière Civile, ayant acquis autorité de chose jugée et devenu définitive, le partage du patrimoine immobilier de la Collectivité villageoise de Japoma après prélèvement des Titres Fonciers déjà partagés en totalité ou en partie, de ceux ayant fait l’objet d’accords-cadres avec les pouvoirs publics ou d’une décision définitive et exécutoire de la Cour Suprême et n’appartenant plus à ladite Communauté, a été ordonné au profit de MOUNDI David, NDONGO DIYE Gottlieb, EBONGUE DOUMBE Albert et 14 (quatorze) autres personnes, et que Me Maximilienne OWOUNDI, Liquidateur de l’Etude de Me Barbine WO’O BEFOLO, Notaire à Douala, désignée pour procéder aux opérations de partage après expertise cadastrale évaluant l’ensemble du patrimoine foncier encore disponible ».
Une publication qui n’est pas du goût de SM Jamil Erick Songue. Dans sa réplique, le chef traditionnel indique que Me Gabriel Parfait Kaldjob n’a pas été mandaté par aucune des personnes citées dans ce communiqué pour le publier.
Pour l’ancien international camerounais, « le communiqué susvisé du 28 mars 2024 n’est pas l’expression de la volonté des fils du village Japoma et c’est certainement la personne qui l’a mandaté en vue de sa publication. Ceci étant, le contenu dudit communiqué ne peu engager que lui et lui seul, et ne saurait par conséquent produire le moindre effet ».
Albert Roger Milla poursuit en rappelant à Me Gabriel Kaldjob que « la collectivité villageoise de Japoma ne saurait constituer une vache à lait pour assouvir les appétits permanents des avocats et précise que la collectivité villageoise de Japoma a longtemps souffert des dissensions en son sein et cette période est désormais révolue. Elle sait désormais comment régler ses différends e familles » martèle l’ambassadeur itinérant.
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