C’est dans le cadre du Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique pour le triennat de la période susmentionnée.

La Banque camerounaise des Petites et moyennes entreprises (BC-PME) va accompagner 06 filières dans son Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique pour le triennat (PIISAH) pour la période 2024-2026.

La BC-PME cible plus précisément : la filière riz. Ici, en l’espace de 05 exercices (2020-2024), le déficit a progressé de 46 189 tonnes, tandis que la demande nationale a augmenté de 71 136 tonnes pour une population estimée à 27,4 millions d’habitants selon Plan intégré d’import substitution agropastoral et halieutique.

La chaîne de valeur farines locales (banane-plantain, manioc, patate douce). Mise en place en 2022, la plateforme des producteurs de farines locales du Cameroun ambitionne une production d’environ 5 millions de tonnes à l’horizon 2030, selon Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publics. Pour la seule année 2020, révèle une étude du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), le Cameroun a importé 830 000 tonnes de blé, pour un montant de 150 milliards FCFA.

La filière maïs. Selon les chiffres officiels, avec une production annuelle de 1,5 millions de tonnes, le sorgho occupe le troisième rang parmi les céréales, après le maïs et le riz au Cameroun. Ceci dit, les récentes données sur la production du mil/sorgho datent de 2021 et font état d’une baisse de la production annuelle de 4,7% en 6 ans. Principale céréale cultivée dans la zone soudano-sahélienne du Cameroun, la production est passée de 1 040 902 tonnes en 2015 à 1 010 792 tonnes en 2021, soit une diminution de 30 000 tonnes.

La filière oignon. Dans le cadre de la 2e phase du Programme d’appui au développement des filières agricoles (Padfa), le Fonds international de développement agricole (Fida) a pris l’engagement d’injecter un montant de 28,5 milliards FCFA dans les filières riz et oignon, de 2020 à 2026.

S’agissant des oignons, l’objectif était de dépasser la barre de 200 000 tonnes chaque année. Officiellement, au cours de la phase 1, le Padfa a permis de booster de près de 60% le revenu moyen des producteurs d’oignons. Les pertes après-récolte, initialement évaluées à 18%, ont baissé de 10% en un an.

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