Le chiffre a été donné ce lundi 1er avril 2024 à Yaoundé par ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee). C’était au cours de l’atelier de vulgarisation des résultats du projet assistance technique pour le développement de l’hydroélectricité sur la Sanaga.
La ville de Yaoundé a abrité ce lundi 1er avril 2024, l’atelier de vulgarisation des résultats du projet assistance technique pour le développement de l’hydroélectricité sur le fleuve Sanaga. Qu’est-ce que le Cameroun pourrait gagner en termes de retombées ?
C’est important de savoir que pour prendre une bonne décision, il faut avoir les bons outils d’aide à la décision. Pour décider de la construction d’un ouvrage dans un bassin comme la Sanaga, il faudrait que cela repose sur un certain nombre de données et d’hypothèses. Nous avons commencé à construire des ouvrages comme Nachtigal, Kikot (500 MW) Grand Eweng (818 WM) bientôt mais il nous fallait des données à la base pour pouvoir décider.
Le bassin de la Sanaga présente un important potentiel d’au moins 10 000 MW qu’on peut développer et il y a 30 autres sites comme ça. Chaque site présente ses avantages et il y a un certain nombre d’éléments à l’instar de l’impact environnemental et le coût de production sur lesquels nous nous basons. Ce qui compte aussi c’est de savoir lorsqu’on a fini de construire un ouvrage d’évaluer le prix du Kilowattheure, comme à Nachtigal il est de pratiquement 42 FCFA.
Il y a d’autres sites dans le bassin de la Sanaga où le Kilowattheure est à plus de 50, 60 70 FCFA. Cette étude est une étude d’optimisation du bassin de la Sanaga qui procède au classement des différents sites potentiels pour voir quel est le site qui présente le plus d’avantages avant d’engager les constructions. C’est donc l’avantage de cette étude qui va nous permettre de choisir le prochain site en bonne connaissance de cause parce qu’il aura été le plus compétitif.
Et en termes de plus-value sur le long terme ?
En termes de plus-value sur le long terme, nous avons fait des hypothèses sur le profil de la demande. Une hypothèse minimaliste va situer la demande autour de 2 500 MW à l’horizon 2030. Une hypothèse beaucoup plus optimiste va situer cette demande à 3 000 MW. I faut donc construire davantage de nouveaux ouvrages.
A côté de cela il y a eu un exposé sur le pool énergétique de l’Afrique Centrale avec la demande potentielle des pays voisins qui sont en train de frapper à notre porte parce que nous avons ce potentiel. L’étude va nous permettre de prendre de bonnes décisions pour booster notre production et exporter davantage. Il faudrait donc que l’énergie produite devienne une source de revenus pour le Cameroun.
Source : Cellule de communication Minee

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