Les textes régissant ce secteur névralgique de la vie des Camerounais sont devenus obsolètes, au regard des avancées liées à la gestion intégrée des ressources en eau mais aussi de la mutation socio-économique, environnementale et institutionnelle qui engendrent des plaintes ou des réclamations de certains usagers.
En matière de gestion des ressources en eau potable, le Cameroun est doté d’un arsenal juridique datant de 25 ans. Il est donc devenu obsolète au regard des avancées liées à la gestion intégrée des ressources en eau mais aussi de la mutation socio-économique, environnementale et institutionnelle qui engendrent des plaintes ou des réclamations de certains usagers.
L’état des lieux de la politique nationale de l’eau du Cameroun révèle que la gestion de cette denrée n’est pas dotée de tous les instruments juridiques indispensables. Le journal Cameroon Tribune du jeudi 28 mars 2024 informe qu’après la tenue de 09 sessions, le groupe de travail établi par le ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee) à cet effet s’est réuni du 25 au 27 mars dernier dans la localité de Mbankomo.
Il était question selon le journal de consolider le draft 1 du précédent atelier, d’examiner et de consolider au moins 05 textes d’application du draft 0 de la loi, entre autres. Le texte en préparation établie une typologie des eaux suivant qu’elles soient considérées comme souterraines, de source ou minérales.
Selon le gouvernement, une telle classification a un effet sur le régime de l’exploitation qui peut être selon le cas, du paiement ou non d’une redevance lorsque les prélèvements sont faits à des fins industrielles ou commerciales. Cette loi pose en même temps les règles qui ont vocation à protéger l’eau contre toutes sortes d’atteintes et établit parallèlement un régime de responsabilité et des sanctions pénales.
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