C’était ce mercredi 20 mars 2024 à l’occasion de la 4ème conférence internationale sur la Francophonie économique qui se tient à Yaoundé du 19 au 22 mars courant.

–           Monsieur le ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques, Représentant du Chef de l’Etat,

–           Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

–           Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques et Représentants des Organisations Internationales,

–           Monsieur le Recteur de l’Université de Yaoundé II,

–           Madame la Vice-Rectrice de l’Université de Montréal,

–           Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux,

–           Madame la Secrétaire Générale de la CONFEJES,

–           Monsieur/Madame le Directeur du Centre de Recherches pour le Développement International (Afrique Centrale et de l’Ouest),

–           Monsieur le Représentant de l’Agence Universitaire de la Francophonie,

–           Monsieur le Directeur de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun,

–           Distingués invités en vos rangs, titres et fonctions respectifs,

–           Chers Professeurs,

–           Chers Entrepreneurs,

–           Chers Chercheurs et Etudiants,

–           Mesdames et Messieurs

Avant d’attaquer frontalement la thématique au centre de cette communication inaugurale, permettez-moi de solliciter le haut accord de son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des Ordres Académiques, Représentant du Chef de l’Etat pour prendre la parole après lui à cette importante cérémonie d’ouverture de la 4ème Conférence Internationale sur la Francophonie Economique qu’abrite l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, carrefour d’échanges universitaires, mais surtout lieu de brassage des idées sur les problématiques qui interpellent la communauté internationale et qui offre depuis hier et pour les trois prochains le gite aux universitaires, chercheurs, opérateurs économiques venus des divers horizons qui structurent l’espace francophone.

Voilà un peu de plus de cinq mois qu’à la suite du choix qui avait été porté sur le Cameroun d’abriter cette 4ème édition du CIFE, le département ministériel dont j’ai la charge a été associé à la préparation de cette importante rencontre internationale.

C’était avec d’autant plus d’intérêt que le Ministère des PME, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat est chargé de la promotion des PME et l’initiative entrepreneuriale. Enfin, c’est surtout une heureuse coïncidence que peut confirmer ici Mr Clément DUHAIME, car du temps où il exerçait les fonctions d’administrateur de l’OIF avait été organisé au siège de notre organisation commune les 12 et 13 décembre 2013 à Paris, la conférence sur la stratégie économique pour la Francophonie dont les travaux visaient la finalisation technique du projet de stratégie qui serait présenté au Sommet de Dakar de 2014.

Et au regard des fonctions que j’exerçais à l’époque de Secrétaire Général Adjoint des Etats ACP chargé du Développement Economique Durable et du Commerce, préséance m’avait été donnée en ouverture des travaux sur le thème « Vision, enjeux et défis en matière économique pour la Francophonie ». Et j’avais à l’époque formulé trois recommandations dans ma communication :

1) Mettre sur pied un observatoire de l’OIF pour répondre au besoin de réflexion sur les enjeux économiques et de développement, identifier les acteurs de croissance et de libérer leur potentiel dans leurs secteurs d’activité ;

2) Elaborer un rapport annuel de la Francophonie économique pour alimenter la réflexion ; et,

3) Mettre sur pied un Conseil Economique de la Francophonie, à l’instar du laboratoire créé par le Commonwealth regroupant les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile.

Grande est donc notre satisfaction de noter que l’idée de l’observatoire a fait son bout de chemin et que cet observatoire s’est emparé du rôle auquel nous pensions à l’époque notamment catalyser la réflexion sur les enjeux économiques et de développement pour accompagner le déploiement des acteurs de la croissance dans l’espace francophone.

C’est donc une belle coïncidence que la CIFE qui est une initiative de l’observatoire de la Francophonie économique ait retenu comme thématique « l’avenir des PME francophones sur les Marchés mondiaux ». Face à cette thématique surgissent de nombreuses questions : quelles sont les tendances qui se dessinent aujourd’hui sur les marchés mondiaux auxquelles doivent face les PME francophones ?

Est-il aujourd’hui indiqué de parler des PME Francophones dans un univers globalisé où les consommateurs dictent la survie ou la disparition des PME en fonction de l’attractivité  ou du peu d’entrain des biens ou des services qui leur sont présentés ?

Quelles sont les règles qui gouvernent aujourd’hui l’accès aux marchés mondiaux ou du moins quelles sont les recettes d’une internationalisation réussie des PME ?

Les institutions publiques ou privées des pays francophones créent-elles les conditions suffisantes à la pénétration réussie ou à une appropriation croissante par leurs PME de parts croissantes du commerce mondial des biens et des services ?

Quelles stratégies déployer à partir d’une instance multilatérale telle que l’OIF ou d’instances régionales telles que la CPCCAF entre autres pour créer les conditions d’une émergence dynamique des PME Francophones ?

I. Poids des PME dans certains pays de l’espace Francophone

 NOMBRE DE PME DANS LA DEMOGRAPHIE DES ENTREPRISESPOIDS DANS LE PIB OU LE TISSU PRODUCTIFCONTRIBUTION AUX EMPLOIS
SENEGAL80%30%80%
COTE D’IVOIRE98%20%23%
CAMEROUN99%36%75%
FRANCE98% 85%
CANADA98%36,7%67%

II. PME Francophones et mutations économiques mondiales

Force est de noter que l’arène mondiale dans laquelle sont amenées à se mouvoir les PME de l’espace francophone est soumise à des dynamiques de recomposition sur lesquelles il convient de faire la lumière pour mieux cerner comment ces défis peuvent être convertis en opportunité pour nos entrepreneurs.

1- D’abord l’approfondissement de la libéralisation et le niveau historiquement bas des droits de douane et la réorganisation du commerce international le long des chaînes d’approvisionnement mondial dont l’effet est de réorienter les politiques commerciales vers les aspects réglementaires et d’autres questions d’ordre intérieur. Il en résulte une volonté de mieux réglementer au plan global les investissements, les marchés publics, les politiques de commerce, le commerce électronique entre autres.

2- Ensuite,  la   prééminence   désormais   observée  des questions non tarifaires dans les échanges : les règlements techniques, les standards, les normes sanitaires et phytosanitaires, les certifications, les contingents, les inspections avant expédition, les mesures financières etc… qui foisonnent et deviennent désormais des outils impactant le commerce des biens et des services.

On assiste à un déplacement des barrières non plus à la frontière avec la réduction accélérée des droits de douane mais les obstacles se déplacent désormais derrière les frontières et conditionnent l’accès au marché.

Il faut entendre les mesures non tarifaires au sens le plus large comme toutes les mesures autres les droits de douanes qui peuvent avoir un effet sur le commerce international des marchandises et affectant soit les quantités, soit les prix, ou les deux à la fois.

Ceci débouche sur une sanctuarisation des marchés domestiques et nous avons tous observé comment la crise du covid19 a débouché sur une multiplication des restrictions aux exportations. Le problème qui se pose pour nos pays aux capacités technologiques limitées est de savoir comment faire face au foisonnement de ces mesures de protection déguisées des marchés ?

3. L’émergence  de  nouveaux   acteurs  des  marchés mondiaux : les BRICS dont le nombre s’est accru dernièrement avec pour tête de file la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud la Turquie. Ces pays représentent aujourd’hui 45% des exportations mondiales des marchandises. En se penchant sur les projections contenues dans les rapports produits par la CNUCED et l’OMC sur le commerce mondial à l’horizon 2035, il est précisé que l’UE verrait sa part actuelle décroitre passant de 19% à 12% alors les Etats-Unis passeraient de 16% aujourd’hui à 10%.

4. La prolifération des multiples accords commerciaux bilatéraux ou régionaux qui participent d’une volonté de maximisation des opportunités commerciales par de nombreux pays et groupes de pays. L’Afrique n’est pas en reste et s’est dotée de sa Zone de Libre Echange Continentale- ZLECAF.

5. L’accélération de la mondialisation catalysée par la  création de vastes chaînes de production de biens et de services disséminés dans plusieurs pays. Il se crée ainsi de substantielles opportunités d’insertion dans les chaînes de valeur et de production pour les PME des petites économies qui peuvent s’appuyer sur leurs atouts pour approvisionner certains marchés, et s’insérer dans les circuits des échanges mondiaux.

Des évolutions technologiques récentes ont facilité l’émergence des chaînes qui consacrent que leur fonction d’innovation-de conception, de production, de marketing et d’après-vente de biens et services sont organisées en réseaux et répartis sur plusieurs pays entre plusieurs entreprises. Ainsi la fragmentation des tâches donnent naturellement lieu à de plus gros volume d’échanges de biens intermédiaires et de services.

C’est pourquoi nos PME doivent progresser dans l’échelle pour ne plus se limiter à fournir les produits primaires, ou semi-finis mais développer des capacités pour accéder aux étapes les plus « valorisantes » et rémunératrices. Que notre intégration dans les chaînes de valeur peut rapidement contribuer à la croissance et au développement de nos pays à travers des PME agiles.

6. La question de l’expansion démographique  globale avec à l’horizon 2050, 9 milliards d’habitants et la montée en puissance des problématiques de l’épuisement des ressources et de la justice intergénérationnelle. Cette réalité nous impose plusieurs défis : comment allouer les ressources naturelles et répartir la richesse globale ?

Comment répondre aux besoins et la frugalité résultant d’un rapide accroissement de classes moyennes et de leurs besoins de consommation en produits et services divers ? Comment faire face aux conséquences du changement climatique et aux périls écologiques qui se multiplient ? Comment assurer la croissance du capital humain qui est la nouvelle frontière de la compétition entre les nations ?

7. L’expansion de la digitalisation dans les modes de  production et de consommation des biens et des services est également un défi que nos PME se doivent de convertir en opportunité.

8. En matière de changement climatique, si nos pays  ne sont pas responsables de ce phénomène, ils n’en subissent pas moins les impacts. Les enjeux ici sont l’adaptation de nos pays et de leurs PME aux impératifs de l’économie verte qui se structure à travers une adaptation accélérée aux formes de production et consommation sobres en carbone.

III. Comment dynamiser l’insertion réussie des PME     francophones dans les marchés mondiaux ?

Aujourd’hui, l’espace francophone concentre 17,5 % de la population mondiale, 16,5 % du PNB mondial et 20 % du commerce mondial des marchandises. Il constitue donc un terrain fertile pour des échanges commerciaux renforcés, des partenariats stratégiques et des collaborations économiques mutuellement bénéfiques. Son potentiel repose d’abord sur son empreinte géographique unique (présence sur les cinq continents) et également sur des accords commerciaux clés qui encadrent et façonnent les échanges économiques et commerciaux dans cet espace.

L’élargissement du degré suivant lequel des produits et services peuvent être librement commercialisés sur les marchés d’exportation est généralement considéré comme un moyen d’accroître les avantages mutuels entre partenaires commerciaux. Cette pénétration peut se faire par l’exportation, la licence ou la franchise, la coentreprise, l’acquisition, la création d’une filiale locale, les facteurs internes et externes, etc.

A   la   lumière   de   ce   qui   précède,  il  convient  de  se  questionner autour des enjeux sur le positionnement des PME dans leurs stratégies d’internationalisation. En effet, la PME de par sa configuration structurelle, est l’entreprise de l’avenir. Elle possède en effet un certain nombre de caractéristiques futuristes au rang desquelles : (i) ce sont des entreprises de proximité ; (ii) elles sont souples, flexibles et plus réactives aux changements du marché ; (iii) elles possèdent une structure organisationnelle moins hiérarchique et des cycles de décision plus rapides, etc.

Néanmoins, les PME font face à divers obstacles sur lesquels l’accent n’est pas toujours mis :

– Une mauvaise coordination entre les acteurs clefs en services d’appui aux entreprises, en plus de leurs capacités d’intervention limitées ;

– L’accès difficile à la bonne information, voire l’insuffisance de documentation des bonnes pratiques.

– Le faible niveau d’éducation entrepreneuriale dans les cursus et curricula d’enseignement ;

– Les difficultés que les entrepreneurs ou les PME éprouvent à attirer ou à retenir les talents, à relever de nouveaux défis ou à saisir les opportunités, à innover et à se développer sur de nouveaux marchés. Ces obstacles peuvent aussi être appréciés du point de vue du parcours de l’entrepreneur, ce qui permet de soulever quelques faits à prendre au sérieux :

– Les entrepreneurs se lancent dans l’entrepreneuriat sans autodiagnostic personnel réel, sans vraiment évaluer leur potentiel entrepreneurial et très souvent par mimétisme ou effet de mode, je n’éviterai pas non plus de dire par nécessité ;

– Les entrepreneurs manquent de connaissances et d’expériences managériales ; pire encore, ils ne sont pas toujours enclins à recourir aux conseils professionnels, encore que ce faible recours est aggravé par le fait que le métier de conseils n’est pas assez professionnalisé et les pratiques très peu harmonisées, où l’on retrouve de nombres « mercenaires » qui abusent des entrepreneurs au quotidien ;

– Les entrepreneurs sautent souvent les étapes dans la structuration de leur projet ou dans leur parcours et veulent attaquer directement le marché avec un produit en espérant gagner de l’argent immédiatement, mais ils sont souvent vite rattrapés par certains écueils tels que :

• Le manque de vision, missions non-clarifiées ;

• des ambitions surréalistes ;

• des études de marché/enquêtes sociologiques inexistantes ou bâclées ;

• pas de planification stratégique, phase de R&D + démarche de prototypage négligée ou bâclée, etc.) ;

• Absence de culture de l’investissement, d’éducation financière, de civisme fiscal ;

Au regard de ces considérations, l’avenir des PME francophones sur les marchés mondiaux passe par la prise en compte, voir la mise en œuvre d’un certain nombre de Mécanismes :

1-La révolution du développement durable et des  technologies vertes induit de nouveaux raisonnements qui conditionnent toute l’approche de l’intégration du développement durable dans les PME. Il s’agit de changer de paradigme en transformant le « Pourquoi le développement durable ? » en « Comment le développement durable ? » dans les PME, dans un contexte mondial où les consommateurs sont de plus en plus préoccupés et conscients de l’impact environnemental de leurs achats.

Les PME doivent donc adopter des pratiques écologiquement responsables pour adresser les problématiques de ce nouveau type de clientèle à l’effet de rester compétitives sur les marchés globaux. Mieux encore, dans le cadre de leurs démarches d’accès aux financements, nombre d’institutions financières mettent plus que par le passé l’accent sur le respect des critères Environnement-Social-Gouvernance (ESG) dans les plans d’affaires avant de rendre leurs décisions de financement.

Cela suppose de revoir la configuration des plans d’affaires (Business plans futuristes) et la façon de créer de la Valeur avec son entreprise en prenant en compte les aspects liés au développement durable.

Il convient par ailleurs d’accompagner les PME dans cette transition qui s’impose à tous, celle de passer de technologies de production essentiellement artisanales à des technologies de production industrielles moins polluantes, voire non polluantes et donc vertes. Bien entendu il s’agit là de mettre le doigt sur un processus global qui intègre les questions liées à l’amélioration de la qualité des produits en termes d’accès aux certifications produits  internationales, d’amélioration du packaging et du conditionnement des produits pour leur permettre d’accéder plus facilement aux marchés mondiaux.

2) Un   accent    important    doit    être  mis  également  sur l’accompagnement à la mise en place et au développement des échanges interentreprises entre les PME et GE, comme moyen de valoriser des machines sous-employées ou devenues inutiles, de la main-d’œuvre en sous-charge ou des stocks dormants, contre des produits ou des services utiles à l’entreprise et qui permettent eux-mêmes de générer un surcroît d’activité et donc de recette potentielle.   

3) La réduction de la taille du secteur informel est  un enjeu crutial dans cette dynamique. Eu égard à l’ampleur, aux dimensions et au caractère hétérogène du phénomène, l’économie informelle embrigade les entreprises dans une spirale de faible productivité et de pauvreté. Le potentiel de l’économie informelle du Cameroun est estimé à plus de 2 millions d’entreprises.

Notre défi consiste à trouver le juste équilibre entre des mesures qui incitent à la formalité et des mesures qui dissuadent de rester dans l’économie informelle, pour faire de la formalisation une option beaucoup plus attrayante et avoir un impact beaucoup plus durable. Cette « transition » vers la formalité requiert un « nouveau pacte» entre les entreprises et les pouvoirs publics, fondé sur le renforcement des capacités de ces acteurs, les gains de productivité, un environnement propice au monde de l’entreprise, l’accès à une gamme complète de ressources, ainsi que l’adaptation des systèmes d’imposition, de financement et de sécurité sociale.

4) L’économie numérique globalement et spécifiquement. Cette « transition digitale » est un enjeu de compétitivité pour les PME qui va au-delà de la création d’un site web ou de la mise en place d’une boutique en ligne. Elle concerne également la gestion interne de la PME avec des solutions logicielles pour la comptabilité, le Customer Relationship Management (CRM) et même la gestion des ressources humaines.

Les PME doivent être accompagnées dans ce processus en cela que la digitalisation leur confère un avantage compétitif, car elles peuvent opérer plus efficacement et atteindre un public plus large. Il serait impérieux d’œuvrer à favoriser la promotion des grappes d’entreprises et des associations professionnelles solides, pour gagner en puissance dans la conquête des marchés national et international d’une part, mais aussi pour créer les conditions d’une co-construction de la croissance de ces PME par la mutualisation des ressources et le partage d’expérience d’autre part.

IV. RECOMMANDATIONS

Au terme de ma communication, il m’a paru judicieux de suggérer quelques recommandations à la lumière de tous les points ayant fait l’objet de la présente leçon inaugurale avec pour thème « L’avenir des PME francophones sur les marchés mondiaux ». Il s’agit notamment aussi bien pour les Etats membres de l’OIF de :

• renforcer la promotion des politiques publiques de développement et de croissance des PME axées sur les accès aux marchés mondiaux ;

• mettre en place un cadre de politique harmonisé visant à créer un environnement propice à la promotion des PME basées sur les échanges des meilleurs pratiques en Afrique en matière d’accès aux marchés mondiaux ;développer une infrastructure qualité harmonisée en matière de normalisation et de certification des produits des PME ;

• Promouvoir la mise en place d’un dispositif de soutien de matière de normalisation et de certification des produits et services des PME de l’espace francophone en vue de leur insertion réussie sur les marchés mondiaux

• renforcer les échanges d’expériences et les meilleures pratiques et encourager une approche de partenariat Public/Privé en Afrique ;

• définir des indicateurs mesurables permettant à l’Afrique d’assurer le suivi des réalisations des PME dans la part des produits manufacturiers dans les PIB aux niveaux national et continental ;

• promouvoir la recherche et l’innovation comme moyen essentielle pour la croissance et la compétitivité des PME ;

• Encourager la transition des PME Francophones vers les technologies propres ;

• Accompagner la mise en place des plateformes d’échanges inter-entreprises entre les PME et les GE de l’espace francophone ;

• Promouvoir la transition digitale des PME de l’espace francophone et conduire une étude pour la mise sur pied d’un fonds d’appui pour soutenir les PME face aux enjeux de la digitalisation ;

• Mettre en place des cadres incitatifs notamment législatif (Start-up), financer (fonds d’amorçage) et d’infrastructurels pour l’expansion des Start-up de l’espace francophone ;

• Mettre en place un dispositif incitatif au sein de l’espace francophone en soutien au dynamique d’incubation et Clusterisation ;

• Favoriser l’essor des dispositifs innovants de financement des PME par rapport au financement classique : financement participatif, capital-risque, investisseurs providentiels, finance islamique ;

• Jeter les bases d’une insertion réussie des PME Francophone dans les chaînes de valeur mondiales.

• Mandater l’Observatoire Economique de la Francophonie dans la conduite d’études visant la mise en place de dispositif de veille commerciale au sein de l’espace francophone.

Source : Celcom Minpmeesa

NB : La titraille est de la rédaction

La Rédaction

Afrik-Green-Eco est une plateforme d’informations agropastorales avec pour objectif d’informer et d’orienter efficacement des acteurs des filières agricoles et élevages dans leurs choix d’investissements.

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