L’objectif des travaux organisés par l’Association des journalistes et communicants scientifiques (SciLife) et le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (Remapsen) ce jour à Yaoundé, était entre autres de préparer une nouvelle cuvée de professionnels rompue aux questions liées à l’environnement, la protection de la nature et même à la santé.
Le constat est fait depuis plusieurs années. La plupart des rédactions au Cameroun ne s’intéressent pas à l’actualité liée aux questions de l’environnement et à la protection de la nature. Les reporters sont plus plongés dans l’actualité économique, politique et sportive. Les questions scientifiques ne sont pas vendeuses. En gros, les journalistes au Cameroun fonctionnent dans un environnement fragilisé par le manque de ressources financières.
Ces faits ont encore été relevés ce mardi 19 mars 2024 à Yaoundé, lors des travaux de Café-science, organisés par l’Association des journalistes et communicants scientifiques (SciLife) et le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (Remapsen), avec la plateforme Mongabay.
L’objectif des travaux tenus ce jour à Yaoundé était entre autres de préparer une nouvelle cuvée de journalistes camerounais rompue aux questions liées à l’environnement, la protection de la nature et même à la santé. Il était également question pour SciLife et Remapsen de permettre aux journalistes de comprendre l’importance pour eux, de ramener les résultats issus des laboratoires vers les personnes cibles par une information digestes.
David Akana, directeur des programmes Mongabay Afrique
« Nous sommes venus vulgariser la plateforme Mongabay auprès des journalistes camerounais »
L’objectif était d’introduire la plateforme Mongabay qui est une plateforme beaucoup plus connue au niveau mondial et qui traite uniquement des questions de conservation de la biodiversité et de l’environnement. Il était important pour nous de venir partager cela avec les journalistes camerounais afin qu’ils puissent avoir une idée de ce que fait la plateforme Mongabay surtout en matière de moyens financiers et techniques pour permettre aux journalistes de descendre sur le terrain et mener des enquêtes sur des sujets environnementaux au niveau du Cameroun qui sont, les changements climatiques, la dégradation des sols, la pollution de l’air, des océans, la biodiversité…
Nous voulons toucher les gouvernants parce que vous savez que depuis quelques temps, l’on parle de la planification climato intelligente. Ça veut dire que les gouvernants ne peuvent faire de la planification sans intégrer les changements liés aux changements climatiques. Parce que le développement durable en dépend, donc voilà pourquoi nous sommes très intéressés par la question de l’environnement.
Line Renée Batongue, Présidente de SciLife
« Mongabay veut apporter des solutions concrètes aux difficultés des journalistes scientifiques »
Tous les journalistes scientifiques ont beaucoup de difficultés qui sont liées à nos différentes rédactions. Il n’y a pas toujours les moyens financiers et matériels nécessaires pour pouvoir aider les journalistes à aller produire des enquêtes de terrain, ça nous manque et du cout, un journaliste qui veut descendre sur le terrain pour aller mener une enquête au fond du bassin du Congo par exemple, est buté au problème du manque de moyens et c’est ça la grande difficulté.
Il faudrait mettre des moyens à la disposition des journalistes scientifiques pour qu’ils puissent faire leur travail. Les scientifiques utilisent également un langage qui leur est propre et il faut pouvoir le ramener à la compréhension des auditeurs, des téléspectateurs, des lecteurs et ça c’est une autre difficulté que nous devons résoudre.
Il faut le dire, la recherche est d’abord faite pour les populations locales et c’est donc toutes ces difficultés là que la plateforme Mongabay voudrait aujourd’hui apporter un changement et pouvoir aider les journalistes à descendre sur le terrain en leur donnant des moyens financiers et matériels nécessaires pour pouvoir faire le travail au sein de leurs différentes rédactions et ça c’est quelque chose de formidable parce que ça va permettre de pouvoir mettre en place au Cameroun, une bonne cuvée des journalistes qui s’intéressent aux questions de biodiversité, de climat et de sciences en général.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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