La présidente de l’Association des femmes dynamiques de Yaoundé 5 (AFEDY 5) fait le point sur la formation des membres de ladite association, en prélude à la Journée internationale de la femme (JIF 2024).
C’est quoi l’objectif de la présence des femmes ici au lieu-dit Camp Sonel Essos à Yaoundé, ce mercredi 06 mars ?
Ces dames sont ici aujourd’hui en prélude à la Journée internationale de la femme qui s’annonce pour le 08 mars prochain. Comme chaque année, à la veille de cette manifestation, nous amenons les femmes à apprendre un métier parce que l’Association dynamique des femmes de Yaoundé 5 a été créée exclusivement pour amener les femmes à être autonomes, pour les amener à apprendre chacune un métier.
Quelle formation a été choisie pour les femmes de AFEDY 5 cette année ?
Aujourd’hui nous formons les femmes à la fabrication du baume. Que ce soit les enfants ou alors des personnes âgées, tout le monde a besoin d’utiliser un baume. Pour cette année, c’est ce que nous avons choisi comme initiative. Même si vous vous trouvez dans des endroits difficilement accessibles, vous aurez toujours de la clientèle. L’objectif de l’association n’est pas de se faire de l’argent à travers ces baumes, mais plutôt de rendre les femmes autonomes. Nous allons donner un petit fonds de commerce à ces femmes, celles qui vont nous présenter des projets intéressants. Nous avons une caisse d’épargne qui est mise à leur disposition pour financer ce genre d’activités.
Pensez-vous être en voie d’atteindre vos objectifs ?
L’association a été mise sur pied en 2017 et depuis sa création, notre objectif est resté le même à savoir, former les femmes pour les rendre plus autonomes. L’année dernière, elles ont été outillées à la fabrication du savon et les gels douches, je peux vous rassurer qu’elles s’en sortent. Il y en a aujourd’hui qui vivent de cela puisque les années antérieures, nous leurs avons appris à fumer tout ce qui est viande et poisson. J’ai personnellement en tant que fondatrice, mis sur la table un budget de 250 000 FCFA il y a deux semaines, pour les accompagner celles qui sont véritablement volontaires.
Concrètement comment se passe le processus d’appuis financier de ces femmes ?
Chacune vient déposer son projet sur la table et ce projet est minutieusement étudié par un comité. Nous recueillons un certain nombre d’informations sur la personne à l’instar des banques, avant de lui octroyer le financement. L’une des garanties c’est que nous n’octroyons des financements qu’à celles qui sont inscrites et à jour dans les cotisations de l’association.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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