Promote 2024 : Les acteurs évaluent l’événement

Eunice Tekaleu, exposante

« C’était vraiment médiocre »

Pour moi, cette 9ème édition de Promote était vraiment médiocre. Nous sommes arrivés ici sur le site samedi du lancement en faisant l’effort d’être en règle mais nous nous sommes rendu compte que nous avons perdu deux jours de vente, deux jours de prévention. Nous avons pris nos quartiers ici samedi mais le Salon en lui-même a véritablement commencé deux jours plus tard.

Notre position ne nous a pas permise d’avoir plus d’affluence. Néanmoins, notre stand a été visité, nous avons fait des dépistages et fait des ventes. Nous avons atteint nos objectifs sur le plan qualitatif mais sur le plan quantitatif, nous n’avons pas atteint les chiffres escomptés. Pour les prochaines éditions, nous pouvons conseiller aux organisateurs de respecter les délais et la logistique aussi.

Anne Célestine Dje, promotrice des établissements Belifa Cares Cao Eapcoop Ca

« L’organisation est de mieux en mieux améliorée »

On ne peut pas parler de Promote sans parler des antécédents. Nous avons été à Promote en 2019, nous avons été à la Fiac (Foire internationale d’art contemporain Ndlr) dernièrement et nous sommes à Promote aujourd’hui.

C’est la continuité, la continuité dans l’amélioration. Nous avons gracieusement bénéficié des stands offerts par nos encadreurs et les organisateurs été l’organisation de Promote est de mieux en mieux améliorée. Nous sommes persuadés que d’ici les prochaines éditions, l’organisation sera magnifique et puis, l’assistance est également intéressante, on se rend compte qu’il y a une grosse communication autour de l’événement et c’est devenu le référence.

Nous avons été contactés par des gens qui ont vu nos flyers et qui nous cherchent, bien que notre stand ne soit pas très visible. Ils nous ont dit « inter-progress a parlé de vous et nous sommes venus ». Nos objectifs ont été atteints malgré la conjoncture au Cameroun. Si notre objectif était le chiffre d’affaires, nous allions dire que nous ne l’avons pas atteint. Mais puisque nous sommes ici pour le réseautage, nous avons trouvé plusieurs structures qui acceptent de distribuer nos produits, ce qui n’était pas le cas avant.

Plusieurs ministères sont passés ici à notre stand et ont promis de défendre nos produits contre la contrefaçon interne. Nous remercions également l’Anor (Agence des normes et de la qualité Ndlr) pour son accompagnement. Ils sont venus vérifier si nos étiquettes sont conformes et c’est le cas.

Roseline Gisèle Ntentie, responsable commercial de la Soctracao Sarl

« Les promesses des organisateurs n’ont pas été tenues»

Nous avons été soutenus par l’ambassade de Suisse. Nous avons été très mal positionnés par les organisateurs, puisque nous sommes situés au parking du Palais des congrès. Déjà nous n’avons pas de visiteurs, tout ce qui nous a été promis par les organisateurs n’a pas été respecté. Nous avions droit à des tables, des chaises, des tapis et nous n’avons rien reçu de tout cela jusqu’ici. En plus, nos passes ont été confisqués à l’entrée du site avec pour prétexte que nous les avons noués.

Les normes n’ont pas été respectées pour chaque participant. Nous qui sommes installés ici à l’arrière du bâtiment principal ne bénéficions d’aucune animation des promoteurs et du coût, les visiteurs ne sont pas au courant de notre présence ici, de par notre positionnement qui ne favorise pas les visites. Lors de la dernière édition, notre stand était pourtant bien positionné contrairement à cette fois ci.

Lorsque nous demandons le bus pour nous transporter, ils nous disent que le conducteur est indisponible. Nous n’avons pas atteint nos objectifs qui étaient la vulgarisation de nos produits, éduquer les visiteurs non seulement sur la qualité mais également sur les bienfaits de nos produits.

Les producteurs camerounais cultivent le cacao mais les fèves sont vendues en état, et c’est un gros manque à gagner pour eux. Nous souhaitions également rencontrer des partenaires et des re-distributeurs, puisque nous n’avons pas d’agence à Yaoundé. Nous n’avons pas pu atteindre notre objectif de nous des partenariats avec des chefs d’entreprises malgré la qualité de nos produits.

Estelle Priso Moussongo, chef division communication et relations publiques Chanas Assurances

« Nous avons atteint nos trois objectifs »

Nous nous sommes bien déployés malgré l’organisation de ce Salon qui semble avoir été organisé à la hâte, c’est le constat qui est général néanmoins, le salon draine toujours un public important. Nous avions entre autres trois objectif à atteindre et ça a été fait. Le premier était de faire la promotion de nos produits, particulièrement les produits « vie » et nos produits à souscription digitale, l’assurance auto. Nous avions également pour objectif d’éducation des particuliers surtout parce que nous savons combien l’assurance demeure encore un domaine fermé et peu connu des citoyens.

L’autre objectif était d’entretenir le plus de monde possible en leur expliquant les bienfaits de l’assurance, c’est un objectif qui est en train de se réaliser. Le troisième objectif était de communier avec nos partenaires et nos clients en leur rendant visite et d’échanger avec eux en étant sur une approche qualité en cherchant à savoir quelles sont leurs attentes et de savoir s’ils sont satisfaits de notre partenariat. Nous avons recueilli les avis et surtout leurs suggestions pour que nous puissions améliorer nos offres.

Source : Journal l’Economie

La Rédaction

Afrik-Green-Eco est une plateforme d’informations agropastorales avec pour objectif d’informer et d’orienter efficacement des acteurs des filières agricoles et élevages dans leurs choix d’investissements.