Les producteurs sont mal organisés et fonctionnent avec un cadre juridique obsolète.
Les acteurs de la filière tomate veulent professionnaliser leur activité. Les 15 et 16 novembre 2023, ils se sont retrouvés autour d’un atelier dans la ville d’Ebolowa, région du Sud, afin de mener des réflexions sur la mise en œuvre d’un cadre juridique de leur activité.
L’objectif de ce cadre juridique va permettre aux acteurs de ladite filière de se structurer en organisations interprofessionnelles, en vue de prendre en main le développement de leur activité. Il faut dire que la production de la tomate reste encore dans un cycle de production instable dans le pays. Les producteurs sont mal organisés et fonctionnent avec un cadre juridique obsolète.
L’objectif est de mieux produire afin d’assurer et consolider la sécurité alimentaire et garantir les revenus des producteurs. Selon les chiffres officiels, la région du Sud compte à date, 63 organisations de producteurs dans les quatre départements.
D’après des études mondiales, les pertes post-récoltes de tomates s’élèvent à 5-25% dans les pays développés et à 20-50% dans les pays en développement. En règle générale, les tomates doivent être conservées à une température de 12-14°C et à une humidité relative de 85 % selon les spécialistes.
Je suis Jean Daniel Obama, journaliste issu de la 16ème promotion de l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé. Passionné des questions agropastorales, j’ai décidé de me lancer et me spécialiser dans ce domaine où j’espère apporter l’information utile non seulement aux décideurs mais également aux entrepreneurs.
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